Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 13 Décembre 2018
Enlevés et séquestrés dans un centre secret, Iye et Kazu, désormais accompagnés de Natsune et Yamabiki, voient l'horreur pure s'étaler sous leurs yeux: des humains sont réduits à l'état d'esclavage, gavés, ou encore forcés à s'accoupler pour fournir toujours plus de viande à des monstres terrifiants et malsains. Que sont ces créatures ? Comment un tel centre peut-il exister ? Nos héros vont-ils, eux aussi, finir dans le ventre de ces monstres en tant que simple nourriture ? Ils pensent surtout à s'enfuir, mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises...
Après un premier volume qui jouait surtout sur une ambiance particulièrement crade et dérangeante et qui venait titiller volontiers la perception de nos propres habitudes alimentaires, on attendait du deuxième tome de Starving Anonymous qu'il enrichisse un peu plus le scénario... Pari gagné ? Oui et non...
Une bonne partie du volume, en effet, doit surtout sa réussite, une nouvelle fois, aux planches particulièrement morbides, gores et inquiétantes de Kazu Inabe, qui a décidément un donc pour nous faire ressentir de façon viscérale l'horreur de la situation. Plus d'une fois, le dessinateur effectue de très bonnes choses dans ses designs humains et monstrueux, dans ses encrages, dans ses angles de vue, dans ses décors confinés et poisseux très présents... Seul hic: pendant ce temps, par moments l'histoire donne l'impression de faire un peu du surplace. On découvre bien, en même temps que les personnages, quelques nouveaux éléments assez prévisibles, notamment concernant l'implication du gouvernement dans ce projet terrifiant, mais il n'y a pas vraiment de révélation concrète. L'histoire donne alors par moments l'impression de piétiner quelque peu, une impression renforcée par certains raccourcis narratifs dans les premiers chapitres. Et pourtant, il y a suffisamment d'éléments intrigants pour continuer de garder le lecteur accroché, et heureusement toute la dernière partie du volume vient bousculer un petit peu plus les choses en développant le background d'un personnage en particulier: Natsune, qui démontre des capacités inhumaines, impensables... Le flashback sur ce personnage a le mérite d'aller à l'essentiel, de ne pas trop traîner, et d'intriguer comme il se doit sur la nature de ce garçon vraiment pas comme les autres. Et forcément, nombre de questions se posent sur lui, sur ses origine,s sur pourquoi il est comme ça, sur le rapport de tout ça au centre de gavage et aux monstres...
Après un premier volume qui jouait surtout sur une ambiance particulièrement crade et dérangeante et qui venait titiller volontiers la perception de nos propres habitudes alimentaires, on attendait du deuxième tome de Starving Anonymous qu'il enrichisse un peu plus le scénario... Pari gagné ? Oui et non...
Une bonne partie du volume, en effet, doit surtout sa réussite, une nouvelle fois, aux planches particulièrement morbides, gores et inquiétantes de Kazu Inabe, qui a décidément un donc pour nous faire ressentir de façon viscérale l'horreur de la situation. Plus d'une fois, le dessinateur effectue de très bonnes choses dans ses designs humains et monstrueux, dans ses encrages, dans ses angles de vue, dans ses décors confinés et poisseux très présents... Seul hic: pendant ce temps, par moments l'histoire donne l'impression de faire un peu du surplace. On découvre bien, en même temps que les personnages, quelques nouveaux éléments assez prévisibles, notamment concernant l'implication du gouvernement dans ce projet terrifiant, mais il n'y a pas vraiment de révélation concrète. L'histoire donne alors par moments l'impression de piétiner quelque peu, une impression renforcée par certains raccourcis narratifs dans les premiers chapitres. Et pourtant, il y a suffisamment d'éléments intrigants pour continuer de garder le lecteur accroché, et heureusement toute la dernière partie du volume vient bousculer un petit peu plus les choses en développant le background d'un personnage en particulier: Natsune, qui démontre des capacités inhumaines, impensables... Le flashback sur ce personnage a le mérite d'aller à l'essentiel, de ne pas trop traîner, et d'intriguer comme il se doit sur la nature de ce garçon vraiment pas comme les autres. Et forcément, nombre de questions se posent sur lui, sur ses origine,s sur pourquoi il est comme ça, sur le rapport de tout ça au centre de gavage et aux monstres...
Plus de mystères supplémentaires que d'informations, donc, avec ce deuxième volume parfois maladroit mais qui séduit toujours autant pour son ambiance très, très malsaine et gore qui n'a pas volé son appellation "-16" sur la jaquette. Un petit mot supplémentaire sur l'édition, où malgré la bonne qualité du papier et de la traduction on regrettera pas mal de problèmes de moirage qui parfois gâchent un peu le dessin.