Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 26 Février 2009
Ultime volume de cette courte série du talentueux Tsukasa Hojo, l’auteur y dévoile un peu plus sa sensibilité.
Dans ce tome les différentes histoires se veulent toutes très touchantes, et c’est la plupart du temps une réussite, mais malheureusement on retrouve aussi un des défauts inhérents à l’auteur : il en fait parfois trop ! A trop vouloir nous tirer les larmes, il provoque parfois des situations un peu trop poussées pour que cela nous affecte dans le sens voulu, en particulier la première histoire, qui se trouve être la suite de celle entamée dans le volume précédent…
Mais ce tome se montre aussi plus varié, mis à part la première histoire cité à l’instant, on ne trouve que des histoires sur un chapitre, par conséquent l’auteur essaie de se renouveler systématiquement. Et autre surprise, l’une d’entre elles (qui n’est pas la plus réussie) n’a aucun lien avec la nature, mais s’attarde un peu plus sur un personnage récurrent de la série.
Il faut l’avouer, on prend un peu moins de plaisir à lire ce tome que les précédents, parce que justement l’auteur en fait parfois trop.
Cependant la fin est elle, véritablement touchante, Hojo nous propose une conclusion vraiment superbe, tout en simplicité et qui par conséquent nous atteint davantage. On doit lui reconnaître ça, quand il ne force pas les choses, Hojo est l’un des meilleurs conteurs qui soit !
C’est donc en écrasant une petite larme que l’on clôt ce volume et cette courte mais très bonne série avec…avec presque un léger sentiment de nostalgie : ce fut bref mais tellement rafraîchissant !