Sounds of life Vol.2 - Actualité manga
Sounds of life Vol.2 - Manga

Sounds of life Vol.2 : Critiques

Kono Oto Tomare

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 22 Mars 2023

Chronique 2 :


En rejoignant le club de koto, les trois amis de Chika que sont Saneyasu, Kôta et Michitaka permettent au groupe d'exister sur le plan scolaire. Néanmoins, cela ne sied guère au proviseur adjoint, convaincu que ce n'est qu'un attroupement de voyous. Alors, ce dernier lance un défi : Si le club parvient à jouer un morceau lors d'une assemblée générale, son existence sera légitime. Mais même pour Satowa, l'exigeante héritière de l'école de koto Hôzuki, initier des apprentis partant de zéro, en si peu de temps, ne sera pas chose aisée...

La grande générosité du premier tome, de même que sa douceur couplée à une belle dose d'humour, a fait de Sounds of Life un coup de cœur immédiat pour votre serviteur. Mais un excellent tome de démarrage ne garantit pas l'efficacité d'une œuvre sur sa durée, notamment quand elle-ci approche des 30 volumes. On attendait donc la suite au tournant, aussi Akata la publie en simultanée avec le premier opus. De quoi de créer un premier avis plus développé, donc.

Et difficile d'être déçu à la lecture, la mangaka Amu restant fidèle à ses premiers arguments, tout en poussant la promesse encore plus loin. Le charme opérait déjà, et il se retrouve dans l'entièreté de ce tome qui brille par la sincérité de ses personnages, et les interactions au sein de ce petit groupe. Celui-ci, par le rassemblement de ces caractères piqués et assez conventionnels sur la copie, aurait pu ne pas marcher, et tomber dans les travers du genre. Il n'en est rien, tant l'autrice entretien parfaitement les auras de chacun tout en nuançant ce petit monde, de manière à rendre chacun attachant. Et malgré ses origines et son tempérament, Satowa s'éloigne bien du modèle de la tsundere de base, tant celle-ci est apte à comprendre l'honnêteté des ambitions musicales de ceux qui l'entourent. Si Takezô était présenté comme le protagoniste, il en devient presque effacé tant l'alchimie entre ses camarades fonctionne à merveille. Néanmoins, le protagoniste initial de l'œuvre a encore tout le temps de briller. Ça arrivera, et on n'en doute pas une seconde.

À côté, l'art qu'a Amu de dépeindre la musique reste un autre argument fort de ce début de récit. Dans son manga, le koto est dépeint sous un attrait didactique, comme pour présenter le noble instrument au lectorat, tout en narrant une véritable quête initiatique de débutants, déterminés à s'améliorer dans leur art. Nous parlions des interactions réussies entre personnages, et celles-ci sont d'autant plus fortes quand elles résonnent ensemble, autour du koto. Tout l'opus est une grande phase d'entraînement, le premier pour rassembler les petits talents de la fine équipe, qui trouve un autre type de force dans les élans narratifs de la mangaka, majestueux.

Sounds of Life confirme donc ses qualités, via ce second opus dans lequel nous restons sur de l'introduction. Une mise en bouche toujours aussi percutante, réussie et enivrante, tant par son humanité que par sa dimension musicale. Un joli vent de fraîcheur dans la comédie lycéenne aux élans de parcours initiatique !



Chronique 1 :


L'entraînement intensif démarre ! Le club a un mois pour réussir à maîtriser un morceau pour convaincre le vice principal qu'ils sont sérieux dans leur démarche. Pourtant, de nombreux problèmes vont petit à petit apparaître et étioler leur confiance en eux. Arriveront-ils à tout surmonter ?


Et bien, après un excellent premier tome, le deuxième tome poursuit sur cette même lancée. Après un tome qui montre la construction du groupe qui va devenir le noyau dur de ce club, il est temps de mettre un peu à l'épreuve leurs déterminations et leurs liens. Déjà : les trois loustics fan de Nagi vont devoir apprendre de zéro pour faire du koto. Et ce n'était que l'affection pour le jeune homme qui les a poussés à intégrer le club. Autant dire qu'il va leur falloir un peu plus de motivation. Deuxièmement, nous avons Satowa qui est toujours dans cette posture de « queen », à prendre tout le monde de haut. Sauf que c'est une piètre enseignante, et surtout, elle ne sait pas comment les aider car ils partent vraiment de zéro. Et ce qui lui semblait inné est loin de l'être pour tout le monde. Il va donc falloir qu'ils se mettent à communiquer, et surtout, que chacun prenne sa place dans ce processus. Nagi va se mettre à s'entraîner par lui-même, avec trois francs six sous. Les trois compères vont rapidement le suivre dans son élan, tandis que Satowa va s'en remettre un peu au groupe pour l'aider à devenir plus pédagogue. C'est une vraie phrase d'apprentissage à la shônen, où chacun contribue pour le groupe. On se retrouverai presque dans les meilleurs phases d'entraînements de certains mangas de sports, à la Haikyuu ou autre. Et c'est là, pour moi, qu'est la vraie force de cette série, et qui promet vraiment de belles choses pour la suite : ça emprunte de nombreux codes aux mangas de sports, et donc au shônen. Et si on a quand même beaucoup de bons sentiments, on sent que Amu, la mangaka, a voulu donné une vraie profondeur à la série.


Encore un excellent tome en tout cas, qui se termine sur un formidable, et très frustrant, cliffhanger. Notre petit club de koto arrivera-t-il à convaincre le vice-principal ? Mais surtout, réussiront-ils à faire une performance qui les satisfera ? Affaire à suivre...


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

16.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
kayukichan
16 20
Note de la rédaction