Sorcière en formation Vol.2 - Actualité manga
Sorcière en formation Vol.2 - Manga

Sorcière en formation Vol.2 : Critiques

Gendai Majo no Shûshoku Jijô

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 18 Février 2020

« Voilà une mission que tu es la seule à pouvoir mener à bien ! »

Alors que Neko désespère d’avoir un nouveau client, on lui demande enfin de l’aide ! Mais elle déchante vite : devant elle se tient un chien, qui prétend être un démon redoutable réincarné malencontreusement sous la forme inoffensive d’un teckel. En plus, il est seulement à la recherche d’un porte-clé qu’il a égaré. Pas le top, mais notre héroïne va devoir s’en contenter pour l’instant…

« On dirait vraiment… une fille normale… »

Comme cela a déjà été évoqué dans le premier tome, Neko n’est pas heureuse d’être une sorcière. Elle envie les autres filles qui peuvent vivre leur vie de lycéenne tranquillement, mais aussi s’habiller comme elles le souhaitent et non pas obligatoirement en noir. Sa différence avec les autres est flagrante, et de nombreuses personnes maintiennent une distance de sécurité avec elle, motivée par peur, par mesquinerie ou par dégoût. Si Neko essaie de ne pas le montrer, elle en souffre beaucoup. Heureusement Kitsuka et même Yayoi sont là pour lui remonter le moral après que deux filles se soient moquées d’elle et de sa tenue.

Neko essaie de trouver un but et de se sentir utile, c’est pour ça qu’elle est vite découragée si elle n’a pas de client, ou si c’est seulement un chien qui fait appel à elle. Toutefois, elle parvient à résoudre les situations, même si ce n’est pas forcément de la façon qu’elle aurait pensé. Elle se rend compte également qu’aider quelqu’un, c’est parfois aller au-delà de la demande qu’ils formulent : par exemple, Yashiro n’a pas vraiment envie d’oublier ses souvenirs. Elle se questionne et apprend au fur et à mesure, ce qui fait d’elle une héroïne attachante et digne d'intérêt. C’est au contact des autres tout en puisant dans ses souvenirs et son expérience personnelle qu’elle s’améliore et grandit.

Le tome est articulé en plusieurs épisodes qui correspondent à un, maximum deux, chapitre(s). À chaque fois, une thématique et/ou une mission est mise en avant, de façon plus ou moins subtile, par les mangakas. C’est le cas par exemple du dernier chapitre qui nous en apprend plus sur Yayoi. Sans que cela ne devienne lourd, on comprend vite que la jeune fille est soumise à la pression familiale et ne pense pas être libre d’avancer vers son propre rêve. Comme elle ne se confie pas, au dessin Hama glisse quelques indices pour nous montrer son centre d’intérêt. Une recette qui marche !

Deux petits reproches en revanche concernant Béliar. Ce démon toutou est un personnage rendu lourd par une surexploitation en un trop court laps de temps de son côté obsédé et accro aux culottes. De plus, sa forme humaine est une jeune fille en tenue clichée de sorcière. Or, c'est dommage car cela atténue un peu l’aspect unique de notre héroïne, et on notera aussi que Yuina ne n’est même pas intriguée par ces vêtements : ce qui manque de cohérence ici.

Le tome est dynamique, et le découpage utilisé efficace. On attend la suite.

  


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Hinae
15 20
Note de la rédaction