So I’m a Spider, So What? Vol.13 : Critiques

Poursuivis par Potimas et ses surprenantes "machines", Shiro, Ariel, la vampirette et Mera poursuivent leur route en direction du territoire des démons. Evidemment, ce voyage commun permet toujours de dévoiler ou de faire avancer diverses petites choses sur eux, au fur et à mesure que la confiance se renforce: notre héroïne trouve une nouvelle utilité à ses Puppets, la vampirette et Mera ne cessent de confirmer la force de leur lien... mais on préférera sans doute retenir les informations qu'Ariel finit par donner sur Potemas, sur son identité, sur son objectif, et sur ce que sont les elfes dans ce monde, en commençant alors à amener dans le récit un aspect SF que l'on n'attendait pas forcément, même si les machines de Potemas étaient déjà un indice.

Cet aspect plus typé science-fiction, il va également prendre de plus en plus d'importance au fil des quelques épreuves attendant nos héros ici, dès lors qu'ils se lancent dans l'exploration de vestiges anciens et y découvrent un énigmatique engin qui ne leur dit rien qui vaille... à juste titre ! Sans spoiler, disons juste que, assez vite, le sort du monde se retrouve en danger, en devant alors aboutir à une nouvelle alliance contre-nature et particulièrement prometteuse, voyant même encore entrer en scène un nouveau personnage-clé: Dustin le pontife, le leader de l'église des messages divins, celui-là même qui a ordonné l'attaque du royaume de la vampirette.

Tout ça, c'est bien beau, mais ça a surtout pour vocation de nous préparer à un prochain volume qui a tout pour être très prenant. Mais en attendant, eh bien ce 13e tome, même s'il amène des choses intéressantes et sans doute essentielles en vue de la suite, s'avère un brin poussif. Bien que l'incursion d'un aspect plus orienté science-fiction dans ce monde jusque-là très axé fantasy nous rend curieux, il faut bien avouer que cette fois-ci Asahiro Kakashi peine un peu à apporter un souffle et un rythme dans ses événements qui s'enchaînent de manière plutôt artificielle, mais aussi dans sa narration où, pour le coup, le fait de quasiment tout narrer à travers Shiro atteint un peu ses limites.

Rien d'alarmant toutefois: même si c'est sans panache l'essentiel est accompli, on capte bien les enjeux, on sent bien que ce tome est surtout une étape inévitable avant une suite qui a tout pour vite redécoller... Espérons donc ne pas être déçu par le prochain volume !