Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 11 Janvier 2019
Nous connaissons déjà bien le duo Jinsei Kataoka et Kazuma Kondô pour Deadman Wonderland et pour l’adaptation manga d’Eureka Seven, deux œuvres parues chez Kana. Ils reviennent cette fois-ci avec un nouveau thriller : Smokin’ Parade. Un titre qui promet drame, action et fantaisie. Autant dire que l’appréhension de la lecture était au maximum !
Yôkô et Mirai, frère et sœur et soudés comme jamais. L’un est un petit justicier alors que la fillette vient tout juste de sortir de l’hôpital, s’étant faite greffer des jambes. Une nouvelle vie pour elle et son frère peut enfin commencer. Enfin en sont-ils sûrs ?
Le jour de ses quinze ans, la vie de Yôkô change brusquement : sa sœur se transforme en une créature dévastatrice et veut le tuer. Celle en qui il avait toute confiance ne se maîtrise plus et se fait tuer à son tour par une équipe de mystérieuses personnes. Sont-ils des personnes ou des démons ? Non pas vraiment, ils sont surnommés les « Jackalope ».
Coincé entre délire et réalité, Yôkô est d’abord totalement désemparé. Il a perdu ses bras, sa jambe droite et son cœur, alors comment a-t-il fait pour survivre à cette épreuve ? C’est bien ce que l’organisation se demande et c’est également pour cela qu’un des Jackalope, Akuta, le gardera sous son aile et lui assurera son aide, voyant en Yôkô celui qu'il était avant.
Outre ça, une énigme se pose : comment se produit l’apparition de ces créatures nommées « spider » ? En assemblant pièces et indices cela semble logique, les personnes ayant eu une greffe se transforment bizarrement en spider. La presse et les enquêteurs n’arrivent pas à faire de rapprochement alors que l’organisation des Jackalope a déjà établi sa théorie. Surtout qu’en parallèle de ça, la production de prothèses servant aux greffes explose. Une personne à la tête de ça qui ne pense sûrement qu’à son bien personnel. Le complot est donc là, exposé devant nous.
Complètement entrés dans leurs délires, les auteurs de Smokin’ Parade s’éclatent en écrivant et dessinant leur scénario et cela se ressent énormément. De nombreux personnages nous sont présentés ici, une technique d’approche en ce début d’histoire laissant sur des mystères ainsi qu’un scénario déjà tout réfléchi à l’avance. On distingue clairement qu’ils ont de l’expérience aussi bien en matière d’informations qui sont minutieusement transmises en temps voulu qu’en graphisme qui sort droit d’une main fine.
Ce qui nous donne un chara-design travaillé en finesse avec des touches particulières ajoutées à chaque personnage. L’accent est souvent mit au niveau de l’expression du visage avec des traits très tirés. Le plus se fera également avec des décors toujours présents et des planches sans mauvaises notes, de quoi être en connexion totale avec les différentes scènes. Kana complète le tout de son œuvre avec une jaquette grisâtre, épurée avec notre protagoniste et son sauveur. Un visuel en harmonie avec ce qu’il se cache à l’intérieur. Même des pages couleurs feront leurs apparitions !
Du côté de Kataoka Jinsei qui se joue de son scénario, les craintes s’envolent. Suite à quelques incompréhensions apparues directement au premier chapitre on a l’impression que ça va être le cas dans la série complète. Mais dès les premières explications de la part de l’organisation des Jackalope, le tout devient translucide et très apprécié. On notera qu’elle a fait en sorte d’avoir un protagoniste qui tient un règlement intérieur propre à lui et sa sœur : il est interdit d’entrer sans se déchausser, il ne faut pas mentir, il ne faut pas s’excuser… Yôkô est donc lui même un personnage qui s’impose une manière de vivre et qui aura des idées en inéquation d’une personne dite normale. C’est grâce à lui si le déroulement des chapitres a pu se tourner en faveur des Jackalope pour certains affrontements. A voir pour la suite des évènements…
Yôkô et Mirai, frère et sœur et soudés comme jamais. L’un est un petit justicier alors que la fillette vient tout juste de sortir de l’hôpital, s’étant faite greffer des jambes. Une nouvelle vie pour elle et son frère peut enfin commencer. Enfin en sont-ils sûrs ?
Le jour de ses quinze ans, la vie de Yôkô change brusquement : sa sœur se transforme en une créature dévastatrice et veut le tuer. Celle en qui il avait toute confiance ne se maîtrise plus et se fait tuer à son tour par une équipe de mystérieuses personnes. Sont-ils des personnes ou des démons ? Non pas vraiment, ils sont surnommés les « Jackalope ».
Coincé entre délire et réalité, Yôkô est d’abord totalement désemparé. Il a perdu ses bras, sa jambe droite et son cœur, alors comment a-t-il fait pour survivre à cette épreuve ? C’est bien ce que l’organisation se demande et c’est également pour cela qu’un des Jackalope, Akuta, le gardera sous son aile et lui assurera son aide, voyant en Yôkô celui qu'il était avant.
Outre ça, une énigme se pose : comment se produit l’apparition de ces créatures nommées « spider » ? En assemblant pièces et indices cela semble logique, les personnes ayant eu une greffe se transforment bizarrement en spider. La presse et les enquêteurs n’arrivent pas à faire de rapprochement alors que l’organisation des Jackalope a déjà établi sa théorie. Surtout qu’en parallèle de ça, la production de prothèses servant aux greffes explose. Une personne à la tête de ça qui ne pense sûrement qu’à son bien personnel. Le complot est donc là, exposé devant nous.
Complètement entrés dans leurs délires, les auteurs de Smokin’ Parade s’éclatent en écrivant et dessinant leur scénario et cela se ressent énormément. De nombreux personnages nous sont présentés ici, une technique d’approche en ce début d’histoire laissant sur des mystères ainsi qu’un scénario déjà tout réfléchi à l’avance. On distingue clairement qu’ils ont de l’expérience aussi bien en matière d’informations qui sont minutieusement transmises en temps voulu qu’en graphisme qui sort droit d’une main fine.
Ce qui nous donne un chara-design travaillé en finesse avec des touches particulières ajoutées à chaque personnage. L’accent est souvent mit au niveau de l’expression du visage avec des traits très tirés. Le plus se fera également avec des décors toujours présents et des planches sans mauvaises notes, de quoi être en connexion totale avec les différentes scènes. Kana complète le tout de son œuvre avec une jaquette grisâtre, épurée avec notre protagoniste et son sauveur. Un visuel en harmonie avec ce qu’il se cache à l’intérieur. Même des pages couleurs feront leurs apparitions !
Du côté de Kataoka Jinsei qui se joue de son scénario, les craintes s’envolent. Suite à quelques incompréhensions apparues directement au premier chapitre on a l’impression que ça va être le cas dans la série complète. Mais dès les premières explications de la part de l’organisation des Jackalope, le tout devient translucide et très apprécié. On notera qu’elle a fait en sorte d’avoir un protagoniste qui tient un règlement intérieur propre à lui et sa sœur : il est interdit d’entrer sans se déchausser, il ne faut pas mentir, il ne faut pas s’excuser… Yôkô est donc lui même un personnage qui s’impose une manière de vivre et qui aura des idées en inéquation d’une personne dite normale. C’est grâce à lui si le déroulement des chapitres a pu se tourner en faveur des Jackalope pour certains affrontements. A voir pour la suite des évènements…
Une très belle surprise ! Smokin’ Parade est le fruit de l’assemblement de deux styles qui dure maintenant depuis une dizaine d’années. La connectivité du duo se fait ressentir avec une force d’écriture qu’ils ont pu trouver au bout de deux œuvres déjà finies ensemble. Ce premier volume est donc une réussite et suscite pas mal l’effet d’impatience. On espère que la folie continuera ainsi !