Skip Beat! Vol.22 : Critiques

Kyoko est totalement paniquée par son nouveau rôle. Le producteur lui ordonne de jouer Moi, ce qui selon elle ne correspond pas du tout à la Natsu qu’on lui a demandé. Découragée, elle s’y plie pourtant jusqu’à ce qu’une de ses collègues qui la déteste n secret, Chiori, lui conseille de faire comme bon lui semble. Notre héroïne retourne alors sa veste et suit ce conseil, au départ mal avisé, et va jusqu’à prendre des cours de mannequinat auprès de Ren. Parce que Natsu a une classe naturelle et évidente, et qu’il lui faut acquérir la démarche d’une vraie professionnelle pour entrer dans son rôle et se défaire de ses propres réflexes de jeune fille de bonne famille. Le changement est … pour ainsi dire, radical. On a jamais vu Kyoko comme cela, et on comprend alors d’autant mieux le don qu’elle a d’incarner totalement les personnages qu’elle joue. Cela lui prend du temps, lui demande beaucoup d’efforts, mais elle y excelle. D’ailleurs, cela faisait bien longtemps qu’on ne l’avait pas vu s’approprier de nouveau un rôle, et y assister nous ravit totalement. Parce qu’elle est tout bonnement sublime, s’imposant comme la reine de la compréhension de rôle.

Pourtant cela pourrait lui causer bien des ennuis dans son travail, du moins si Kyoko n’était pas aussi parfaite ne Natsu. Les rivalités entre actrices naissent, à la manière de ce qu’il se passe dans la série dans laquelle elles jouent. La situation se renverse totalement, Chiori écopant de ce qu’elle voulait faire subir à Kyoko. On découvre alors mieux l’état d’esprit de cette rivale, et ce n’est pas de refus de voir à quel point elle est perturbée par un rôle qu’elle a eu étant bien plus jeune. La fin du volume nous promet une suite haute en couleurs, encore, et nous laisse comme toujours en haleine. Dommage que Ren n’ait pas pu profiter de cette Kyoko là, cela aurait pu être assez amusant … Mais on s’en passera, se consolant facilement avec l’interprétation magistrale de Natsu par notre héroïne préférée.