Skip Beat! Vol.2 - Actualité manga
Skip Beat! Vol.2 - Manga

Skip Beat! Vol.2 : Critiques

Skip Beat!

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 23 Avril 2010

Après son échec (couru d'avance) au casting d'entrée de la compagnie LME, Kyôko va repartir de plus belle après avoir revu Shô en coup de vent. Le goujat ne l'a même pas reconnu avec sa nouvelle coiffure ! De quoi nourrir sa haine...

Cette fois Kyôko va se retrouver dans un groupe expérimental de la LME. Son but : se faire aimer ! Et elle doit noter sur un carnet les points que lui donnent les personnes qu'elle a aidé. Une mission totalement absurde qui donne bien le ton du manga. Il s'agit avant tout de s'amuser.
Kyôko va d'abord se voir confier des travaux de ménage. Un « retour aux sources » qui n'est pas sans risque car la malheureuse va vouloir trop en faire. Ensuite, notre héroïne va venir en aide à la « pauvre » Ruriko, une jeune Idol en plein succès. Une véritable princesse... de façade. Car la jeune fille est en fait un laideron de cœur, capricieuse et désagréable au possible. La vedette devenue peste par excellence. Et encore une fois, la naïveté de Kyôko va lui jouer des tours.
Tout au long de ce tome, Yoshiki Nakamura arrive à nous faire rire grâce aux réactions super-naïves de Kyôko et de ses démons intérieurs. Le concept de l'ange et du démon sur chaque épaule, c'est du déjà-vu, mais l'auteure l'utilise judicieusement. Elle arrive aussi à nous toucher et à nous surprendre quand il s'agit de décrire la souffrance de Kyôko. Une souffrance qui se transforme en haine et détermination, véritable moteur de la jeune fille qui garde quand même sa bonne humeur et sa gentillesse.
Le personnage de Ren Tsuruga, le rival de Shô, est plus développé dans ce tome. Là où Shô se borne à dire aux gens ce qu'ils ont envie d'entendre, se trahissant en privé, Ren est tout son contraire. Il dit ce qu'il pense, sans ménagements. Une attitude que notre héroïne cerne mal pour l'instant. Elle a encore du mal à choisir entre apparence et franchise. Mais on comprend bien qu'on va le revoir assez souvent.
Si le dessin reste le même, la mise en page s'améliore déjà et devient plus claire. La mangaka est toujours aussi bavarde et nous fait partager des secrets de fabrication avec un énorme enthousiasme dans les encarts qui lui sont destinés. On cerne mieux sa personnalité, qui transparait totalement dans son récit.

Un second tome meilleur que le premier, encore plus drôle et touchant. On se passionne facilement pour les aventures de Kyôko autant qu'on s'amuse de ses déboires. Kyôko progresse mais une chose est sûre : Kyôko n'en a pas fini d'être une bonne poire !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Blacksheep
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs