Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.7 - Actualité manga
Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.7 - Manga

Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.7 : Critiques

Sket Dance

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 28 Novembre 2013

Entre une partie « d’Hyperion » et la découverte d’un manga didactique de Romane particulièrement… particulier, le Sket et plus particulièrement Himeko est victime d’un drame : la crosse de hockey du membre féminin du trio est brisée ! Cet évènement n’est pas le premier du genre, il est alors l’heure de se plonger dans le passé de l’ancienne loubarde, comment celle-ci s’est forgé une virulente réputation, et la manière dont Bossun l’a sauvée…

Le professeur Yamanobe et ses jeux foireux vous avait manqué ? Le voici de retour avec Hyperion, un nouveau challenge qui rend hommage aux échecs comme au Monopoly… Du grand n’importe quoi, et par conséquent un vrai régal ! Puis, l’auteur rend hommage à l’Apprenti Mangaka de Toriyama avec la mise en avant du manga didactique de Romane pour apprendre à dessiner le manga. Et lorsqu’une adolescente déjantée au coup de crayon catastrophique s’essaie à cet arc, le tout est forcément calamiteux.

Oui, on ne s’ennuie pas une seconde dans ce début de tome particulièrement barré, des chapitres auxquels Sket Dance nous a habitués et qui font le charme de la série. Après l’arc du Kaimei Rock School sérieux et émouvant, il nous fallait bien ça pour ne remettre dans le bain, car n’oublions pas que Kenta Shinohara est un mangaka aussi passionné que drôle.
Et seulement deux tomes après le dur passé de Switch, voilà que l’auteur décide de nous en dire plus sur un second membre du trio, la jolie Hime Onizuka, dite Himeko. On le sait depuis le premier tome, la jeune fille est une ancienne loubarde, chef de gang et adepte de la baston de rue. Mais comment en est-elle arrivée là ? Et si, à l’origine, Himeko était une simple étudiante désireuse de nouer des liens avec autrui ? Comment sa psychologie a-t-elle pu changer si radicalement ?

Comme l’auteur l’a fait avec Switch, il nous livre ici une histoire sérieuse, moins grave que celle du binoclard muet de la bande certes, mais qui abandonne un moment l’humour ravageur de la série. Une fois encore, Kenta Shinohara tente de nous livrer une histoire classique de trahison et amitié brisée, tout en évitant un maximum les clichés du genre. Ainsi, les personnages secondaires introduits ne tombent pas dans la caricature extrême, et les réactions des personnages se veulent un minimum crédible. Dans ce genre de récit, Sket Dance est rafraichissant à sa manière, et développe justement la psychologie des personnages principaux. Néanmoins, Himeko n’est pas la seule de la bande à l’honneur puisque sa rencontre avec Bossun est narrée. Et dès lors, le récit gagne en bonne humeur et en burlesque, comme si Yûsuke était le rayon de soleil nécessaire à la vie de Hime. Ce flashback se veut ainsi bien moins obscur que le précédent et évite de tomber dans le cliché du trio central dont chaque membre a subi des atrocités au cours de sa vie. Le passé de Hime n’a pas toujours été joyeux, son tempérament est justifié, mais le personnage a su trouvé sa lueur d’espoir.

Septième tome, et un nouveau très bon cru pour Sket Dance qui ne cesse de nous séduire. Les chapitres humoristiques sont toujours aussi drôles et frais, et les longs axes plus matures parviennent à séduire et narrer une situation sérieuse sans tomber dans le cliché absolu. Pour l’heure, la sauce prend toujours, et on prend plaisir à découvrir de nouvelles facettes des différents personnages à travers des histoires convaincantes. Mais le mangaka tiendra-t-il sur la longueur sans que son manga s’essouffle ? On l’espère, il a en tout cas toute notre confiance à l’heure actuelle.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs