Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.13 - Actualité manga
Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.13 - Manga

Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.13 : Critiques

Sket Dance

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 31 Décembre 2014

Il n’est de défi plus difficile pour un Homme que se retenir de faire caca. Bossun va apprendre que tout individu minutieux se doit se poser sa pêche en temps et en heure pour ne pas faire face au désarroi du trône occupé. Heureusement, il va vite se consoler dans une correspondance virtuelle qui va lui apporter bien des surprises…


Pour ce treizième tome, Kenta Shinohara joue la carte de l’humour absurde comme nous le prouve le premier chapitre qui nous montre un Bossun se retenant de larguer les amarres dans les cabinets. Un autre chapitre vient, lui, apporter une nouvelle expérience du professeur Chû permettant à Bossun se rendre son corps invisible… mais pas ses vêtements, ce qui va amener de nombreuses situations décalées. D’une manière générale, le tome est inspiré en termes d’humour, encore faut-il apprécier les gags un poil gras et pas subtil pour deux sous. Mais le personnage de Bossun convient à merveille à ce registre, aussi il est facile pour le mangaka de nous faire rire par le biais de son protagoniste.


Si on oublie le chapitre d’Enigman assez facultatif, peut-être le moins prenant de tout cet opus, d’autres histoires aux tonalités différentes viennent piquer notre intérêt. La première est composée de trois chapitres et met en scène Bossun qui développe une relation virtuelle avec une demoiselle, par le biais d’un échange de mails. On peut reprocher à ce mini-arc d’avoir une conclusion assez facile et qui ne prend pas de grands risques, ce qui est un peu étonnant de la part de Kenta Shinohara. Mais les bonnes idées qui ponctuent cette histoire et un humour toujours aussi maîtrisé rendent la lecture vraiment divertissante et remettent une nouvelle fois sur le tapis la liaison entre Bossun et Himeko.


La suite nous offre des chapitres un peu plus sérieux, notamment autour de Romane qui a évolué en tant que mangaka. L’auteur cherche toujours à montrer le côté absurde du personnage, mais traite celle-ci de telle sorte à faire le portrait d’un mangaka novice, chose qu’a été Shinohara à une période de sa vie. Le véritable plus de cette histoire est la présence d’anecdotes sur le travail d’un mangaka qui nous permet de nous rendre compte un peu plus de l’ampleur de la tâche.


La dernière histoire du volet ouvre un petit arc où l’humour est plus effacé et tournant cette fois autour du Conseil des élèves, plus particulièrement de Daisy qui dévoile toute sa psychologie. Cette fois, le Sket n’est qu’un appui et de très bons personnages comme Tsubaki entrent en scène. Les chapitres sérieux sont toujours, pour l’auteur, un moyen de développer plus en profondeur le background des personnages, un choix d’ambiance qui se marie à merveille avec la série et qui a déjà fait ses preuves dans les tomes 5 et 10. On est alors curieux de connaître le dénouement de cette partie, en espérant que Daisy en sortira grandie.


Un tome classique pour Sket Dance, donc, mais proposant globalement de très bonnes histoires oscillant entre un humour vulgaire et insolant et par conséquent désopilant, et des chapitres plus sérieux qui s’intéressent en profondeur à des personnages secondaires. Est-il utile de préciser qu’on ne se lasse toujours pas de Sket Dance et que notre plaisir de lecture demeure intact ?


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs