Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 13 Janvier 2022
Epaulés par la semi-humaine ninja Chiyome, Ark et Ariane on pu retrouver la trace d'une partie des elfes disparues et les libérer, tout en réglant leurs comptes au détestable marquis et à ses hommes impliqués dans cette affaire. Mais il n'en ont pas fini pour autant: des elfes manquent toujours à l'appel, nos deux héros doivent désormais attendre l'arrivée d'informations pour poursuivre leur périple, alors ils en profitent un peu pour partir à la "chasse aux monstres" en compagnie de Karsi, pour un résultat... eh bien, qui n'est pas très passionnant, tant il est vite vu. C'est tout de même l'occasion de voir en images quelques bébêtes peu amicales (comme le ver des sables géant), ou de voir un petit peu plus les connaissances de Karsi sur les monstres, mais concrètement c'est extrêmement rapide.
Il faut alors attendre la suite du volume pour que les choses sérieuses reprennent, dès lors que nos héros obtiennent une piste pour retrouver d'autres elfes: le Saint-Empire Leblanc, et plus précisément la cité frontalière de Kehseck (ou Keyseck, le nom étant écrit différemment entre l'intérieur du tome et la 4e de couverture), où un certain Kumba exerce sa tyrannie... Et autant le dire tout de suite: il ne faut vraiment pas attendre la moindre finesse de la part de ce nouvel ennemi qui fait volontiers dans l'exagération, ce qui fonctionne assez bien: les auteurs ont beau lui offrir un peu tous les vices du monde en en faisant un pervers cruel et sadique au possible, le fait est qu'il est bel et bien haïssable à souhait. D'autant plus qu'il permet d'assombrir d'un cran le récit, au vu de certains de ses actes, et de ce que sont devenues les elfes passées entre ses mains. Tout ce que l'on regrettera dans tout ça, c'est, une nouvelle fois, de voir à quel point tout est réglé rapidement. Ca s'explique par les facultés d'Ark, bien sûr, mais décidément cela nuit parfois à l'immersion dans l'action.
Enfin, au-delà des pérégrinations d'Ark, Ariane et consorts, on sent que le récit commence à distiller des pistes vouées à gagner en consistance, ce qui avait commencé dans le tome précédent via la tentative d'assassinat de Juliana à cause des luttes pour le trône. Considérée comme morte, la princesse a quitté le Royaume de Rohden et a enclenché son plan, tandis que son frère Sect se rapproche du pouvoir, le tout sous les observation de personnes hauts placées qui ne semblent pas totalement étrangère à tout ce qui se passe, autant côté querelles de trône que côté kidnappings d'elfes. Nul doute qu'à force, Ark se retrouvera impliqué dans une affaire toujours plus grande... et en attendant, une question se pose: après les kidnappings d'elfes commis par le marquis et par d'autres, le pacte entre humains et elfes a été souillé, alors l'entente fragile entre les deux peuples va-t-elle se briser ? Juliana veut croire que non, comme en atteste le lieu où elle s'est rendue. Et si le duo Ark/Ariane est un autre bon exemple de cette possible entente, on retiendra également le cas, brièvement abordé, de l'elfe Treassa, qui s'est visiblement mariée au seigneur humain Petros dans un amour mutuel.
Le récit reste toujours aussi rapide dans l'ensemble, mais globalement il continue, petit à petit, de gagner en intérêt, essentiellement grâce aux enjeux qui semblent se préparer à plus grande échelle. Espérons donc que le vrai décollage de Skeleton Knight ne tardera plus à arriver !
Il faut alors attendre la suite du volume pour que les choses sérieuses reprennent, dès lors que nos héros obtiennent une piste pour retrouver d'autres elfes: le Saint-Empire Leblanc, et plus précisément la cité frontalière de Kehseck (ou Keyseck, le nom étant écrit différemment entre l'intérieur du tome et la 4e de couverture), où un certain Kumba exerce sa tyrannie... Et autant le dire tout de suite: il ne faut vraiment pas attendre la moindre finesse de la part de ce nouvel ennemi qui fait volontiers dans l'exagération, ce qui fonctionne assez bien: les auteurs ont beau lui offrir un peu tous les vices du monde en en faisant un pervers cruel et sadique au possible, le fait est qu'il est bel et bien haïssable à souhait. D'autant plus qu'il permet d'assombrir d'un cran le récit, au vu de certains de ses actes, et de ce que sont devenues les elfes passées entre ses mains. Tout ce que l'on regrettera dans tout ça, c'est, une nouvelle fois, de voir à quel point tout est réglé rapidement. Ca s'explique par les facultés d'Ark, bien sûr, mais décidément cela nuit parfois à l'immersion dans l'action.
Enfin, au-delà des pérégrinations d'Ark, Ariane et consorts, on sent que le récit commence à distiller des pistes vouées à gagner en consistance, ce qui avait commencé dans le tome précédent via la tentative d'assassinat de Juliana à cause des luttes pour le trône. Considérée comme morte, la princesse a quitté le Royaume de Rohden et a enclenché son plan, tandis que son frère Sect se rapproche du pouvoir, le tout sous les observation de personnes hauts placées qui ne semblent pas totalement étrangère à tout ce qui se passe, autant côté querelles de trône que côté kidnappings d'elfes. Nul doute qu'à force, Ark se retrouvera impliqué dans une affaire toujours plus grande... et en attendant, une question se pose: après les kidnappings d'elfes commis par le marquis et par d'autres, le pacte entre humains et elfes a été souillé, alors l'entente fragile entre les deux peuples va-t-elle se briser ? Juliana veut croire que non, comme en atteste le lieu où elle s'est rendue. Et si le duo Ark/Ariane est un autre bon exemple de cette possible entente, on retiendra également le cas, brièvement abordé, de l'elfe Treassa, qui s'est visiblement mariée au seigneur humain Petros dans un amour mutuel.
Le récit reste toujours aussi rapide dans l'ensemble, mais globalement il continue, petit à petit, de gagner en intérêt, essentiellement grâce aux enjeux qui semblent se préparer à plus grande échelle. Espérons donc que le vrai décollage de Skeleton Knight ne tardera plus à arriver !