Silent Love Vol.2 - Actualité manga

Silent Love Vol.2 : Critiques

Bukiyou na Silent

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 19 Juillet 2010

Dans ce second et à priori dernier tome de Silent Love, on distingue clairement deux grandes parties dans la narration. La première pimente un peu la relation entre Tono et Tamiya, lorsque celui s’absente trois jours pour faire un stage de sport dans son lycée, pendant les vacances. Pour Tono, trois jours c’est apparemment très long, puisqu’il se sent obligé de s’attrister sur l’absence de son compagnon. Ses difficultés de communication n’arrangeant rien, le jeune homme ne parviendra pas à être naturel et sincère au téléphone lorsque son petit ami l’appelle. Il faut alors bien évidemment réparer cela, et Tono se jette sans hésiter à la recherche de Tamiya, quitte à se faire passer bien malgré soi pour un fantôme effrayant les autres élèves. Ainsi, grâce à une prise d’initiative made in Tono, les deux amoureux sont plus proches que jamais, peut être un peu trop dans la cour de leur école … La deuxième partie du manga se concentre d’avantage sur les sentiments de Yu, l’ami d’enfance de Tono. Celui-ci donne en effet à Tamiya l’impression de vouloir s’accaparer Tono, ce qui ne lui convient absolument pas.

Le but : trouver un petit ami à Yu. Et là, ça tombe bien puisqu’un autre membre du conseil des élèves semble lui témoigner des émotions pas forcément amicales … Les deux amoureux se démènent en vain pour se faire rapprocher les deux amis, mais il n’est jamais bon de se mêler des affaires des autres, et Tono en fera les frais. Mais encore une fois, tout est bien qui finit bien pour tout le monde, ce qui laisse un goût de sucré quelque peu désagréable. Enfin, on a le droit à une petite nouvelle sur la rencontre de Tono et Tamiya, vu par ce dernier. A part ces quelques pages, c’est l’ennui qui prime en majorité sur le volume. Sympathique, mais pas révolutionnaire, on reprend quelques idées qui vont bien et on en fait toute une histoire, avec des sentiments qui sentent le déjà vu qui n’apportent pas grand-chose sur les personnages. Un second et dernier tome assez plat, donc, qui conserve toutefois ce qu’on aimait bien chez Tono, à savoir son incapacité à s’exprimer correctement. Déception par rapport au premier volume, c’est trop doucement qu’on achève la lecture du second.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs