Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 24 Avril 2013
Le plan visant à éliminer directement le Roi de la Multitude s'est soldé sur un cuisant échec obligeant le Kôgonshû à reculer... mais Makina est restée prisonnière entre les griffes de Hokuto. Ne pouvant se résoudre à laisser sa partenaire, Ôri accepte le marché de l'étrange chat noir qui le suit depuis longtemps, et acquiert alors l'aide de l'étrange animal, qui me possède littéralement...
Le début de ce volume se veut retentissant en levant enfin un coin du vile sur l'énigmatique chat noir, qui pousse Ôri à sceller un pacte avec lui en se gardant bien de lui préciser tout ce que cela signifie... Présent depuis de nombreux volumes, le félin prend enfin plus d'ampleur en n'augurant absolument rien de bon pour le destin du jeune garçon, visiblement condamné à être manipulé un jour ou l'autre par un nouvel allié qui met d'ores et déjà à mal son avenir aux côtés de Makina.
Pendant ce temps et pendant tout le reste du volume, la bataille contre la Multitude se poursuit sur un rythme effréné... tellement effréné que les différents rebondissements manquent malheureusement d'impact la plupart du temps. Au fil des combats, on voit batailler des personnages aussi imposants que certaines des Sept Etoiles ou que le chef du Kôgonshû en personne, on voit apparaître de nouveaux protagonistes importants comme le Prince des Shikabane, on voit quelques têtes tomber au combat avec honneur, mais tout est tellement rapide qu'on n'a pas vraiment le temps d'apprécier ces différents événements, d'autant que même si le tout reste dynamique, on peut aussi regretter des dialogues parfois trop envahissants pour pas grand chose ainsi qu'une narration trop décousue dès qu'elle se partage entre plusieurs combats en parallèle.
Ainsi, la lecture reste divertissante car l'ensemble est toujours aussi intense et riche en rebondissements, mais ce tome pèche un peu à cause d'une narration trop rapide qui peine régulièrement à bien faire ressortir les principaux événements. Sans compter qu'on commence à trouver cette bataille sacrement longue, pour des avancées concrètes assez maigres.