Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 14 Décembre 2020
Hana sera projeté malgré lui dans un tournoi dont il ne sait rien, le Flower of Maize. Et si ça ne suffisait pas, un nouvel adversaire vient en découdre : Gakko, un jeune shaman au caractère ardent, soutenu par son esprit Namahage. Sans Amidamaru, le jeune héritier des Asakura n'a pas d'autre choix que d'invoquer des esprits démons pour remporter la victoire... Mais peut-être que cet affrontement lui permettrait d'en apprendre plus sur la compétition à venir ?
Si les débuts de la suite de Shaman King sont sympathiques, on peut leur reprocher un certain classicisme, notamment dans la succession de combats un peu linéaire au détriment d'une intrigue qui se met un peu trop lentement en place. Avec cette optique en tête, le combat contre Gakko qui ouvre le tome n'est pas forcément le plus enivrent, mais finit par amener ce qu'on attendait depuis le début à savoir le développement de l'idée de ce nouveau tournoi, et ce qu'il représente. Alors, Hiroyuki Takei fait preuve de bonnes idées pour étendre la mythologie de la série, en abordant notamment un questionnement qu'on pouvait se poser depuis la première œuvre : Qu'en est-il des anciens dieux ? Le tout brise un peu le mysticisme qui subsistait dans l'univers, dans le sens où les anciens Shaman King n'étaient pas montrés, mais l'idée est bonne et pourra aboutir à de belles choses.
Le Flower of Maize a donc un sens et se structure petit à petit dans ce quatrième volume qui donne un sens à l'introduction des nouveaux personnages qui a eu lieu jusqu'à présent. Cela ne justifie pas forcément l'absence des anciennes grandes figures de la saga dans la compétition, mais on apprécie de voir que l'auteur semble savoir où il va.
Toujours dans cette optique, un nouveau venu fait irruption en fin de tome, un personnage qui ravira certains lecteurs de par sa filiation familiale. Un petit zeste de fanservice toujours en phase avec cette idée de la nouvelle génération, et qui aboutit à un énième combat d'introduction de personnage. On regrette un peu que l'auteur ne montre pas plus d'inventivité pour amorcer son ensemble, d'autant plus que ce nouveau shaman rappelle un peu trop son père par son comportement, ce qui mêlé aux trois précédents volumes accroit le sentiment de redite. Le mangaka pourra tout à fait gommer ça à l'avenir, mais telles sont les limites de ce Shaman King Flowers pour le moment.
Malgré ça, la fin du volume sait se montrer attractive grâce à ses rebondissements, et l'entrée en scène d'un personnage particulièrement charismatique que les fans apprécieront revoir avec son rôle nouveau. Et il n'en faut pas tellement plus pour donner l'envie de lire le 5e (et avant-dernier, déjà) tome de Flowers, bien que l'on sache aujourd'hui qu'il ne s'agit que d'une fin d'arc. A voir, donc, car cette séquelle se montre séduisante pour ses petites idées nouvelles, malgré un schéma qui peine à faire se démarquer cette suite de la série originale.
Si les débuts de la suite de Shaman King sont sympathiques, on peut leur reprocher un certain classicisme, notamment dans la succession de combats un peu linéaire au détriment d'une intrigue qui se met un peu trop lentement en place. Avec cette optique en tête, le combat contre Gakko qui ouvre le tome n'est pas forcément le plus enivrent, mais finit par amener ce qu'on attendait depuis le début à savoir le développement de l'idée de ce nouveau tournoi, et ce qu'il représente. Alors, Hiroyuki Takei fait preuve de bonnes idées pour étendre la mythologie de la série, en abordant notamment un questionnement qu'on pouvait se poser depuis la première œuvre : Qu'en est-il des anciens dieux ? Le tout brise un peu le mysticisme qui subsistait dans l'univers, dans le sens où les anciens Shaman King n'étaient pas montrés, mais l'idée est bonne et pourra aboutir à de belles choses.
Le Flower of Maize a donc un sens et se structure petit à petit dans ce quatrième volume qui donne un sens à l'introduction des nouveaux personnages qui a eu lieu jusqu'à présent. Cela ne justifie pas forcément l'absence des anciennes grandes figures de la saga dans la compétition, mais on apprécie de voir que l'auteur semble savoir où il va.
Toujours dans cette optique, un nouveau venu fait irruption en fin de tome, un personnage qui ravira certains lecteurs de par sa filiation familiale. Un petit zeste de fanservice toujours en phase avec cette idée de la nouvelle génération, et qui aboutit à un énième combat d'introduction de personnage. On regrette un peu que l'auteur ne montre pas plus d'inventivité pour amorcer son ensemble, d'autant plus que ce nouveau shaman rappelle un peu trop son père par son comportement, ce qui mêlé aux trois précédents volumes accroit le sentiment de redite. Le mangaka pourra tout à fait gommer ça à l'avenir, mais telles sont les limites de ce Shaman King Flowers pour le moment.
Malgré ça, la fin du volume sait se montrer attractive grâce à ses rebondissements, et l'entrée en scène d'un personnage particulièrement charismatique que les fans apprécieront revoir avec son rôle nouveau. Et il n'en faut pas tellement plus pour donner l'envie de lire le 5e (et avant-dernier, déjà) tome de Flowers, bien que l'on sache aujourd'hui qu'il ne s'agit que d'une fin d'arc. A voir, donc, car cette séquelle se montre séduisante pour ses petites idées nouvelles, malgré un schéma qui peine à faire se démarquer cette suite de la série originale.