Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 02 Mars 2020
« Si on recommence à se faire la guerre, rien ne changera… »
Tsurugi fait appel à ses talents de magicien et se révèle être un redoutable combattant. Les masques tombent : même s’il leur avait été dit qu’ils avaient été transférés au C-3 pour leur sécurité, les servamps et leurs maîtres ne sont en réalité ni plus ni moins que des prisonniers. Sans compter que tous les secondes classes présents risquent d’être exterminés… Pour ne rien arranger, dans le même temps, Lawless supplie les agents qui le retiennent de faire venir Kuro pour le sauver…
Fait pour le moins exceptionnel et inattendu, Kuro demande à Mahiru de l’aider. C’est peut-être le coup de pouce dont notre héros avait besoin pour redevenir acteur, lui qui était si passif dans les précédents volumes. Il convainc alors les membres du C-3 d’intégrer leurs équipes avec Kuro pour vaincre Tsubaki. Une fois leur uniforme enfilé, il doit respecter leurs règles, mais qui sait, peut-être une alliance pourrait naître ? Tanaka Strike met beaucoup en avant les pensées et les questionnements de Mahiru, mais toujours dans le format de bulles de pensée. Mahiru est très intrigué par Tsurugi et certaines images tendent à nous donner l’impression qu’il se voit à travers lui. C’est pourquoi il s’attache à lui et ressent une envie irrépressible de l’aider. Même si bien sûr cette bienveillance est dans son caractère, ici c’est plus intense, et c’est très bien retranscrit graphiquement dans la composition des planches et dans l’attitude et le regard de Mahiru.
On découvre plus avant le personnage de Tsurugi, qui sous ses airs désinvoltes et ses plaisanteries, dissimule de graves traumatismes. La scène où l’alarme retentit en est le parfait exemple et le désarroi de Tsurugi est choquant. Si l’utilisation trop fréquente de la magie est une des causes de son état, il le doit surtout au conditionnement dans lequel l’a enfermé le mystérieux Tôma. On découvre ce dernier pour la première fois d’ailleurs dans ce tome mais le mystère plane toujours autour de lui.
« La « coexistence » ?! Et puis quoi encore ! »
Tsuyuki voue une haine féroce aux vampires ; il est inconcevable pour lui de leur faire confiance. Ce qui le pousse à être extrême dans ses paroles, ses jugements et ses actions. On en apprend plus sur ce personnage, notamment grâce à un rapide flashback sur son arrivée au C-3 qui nous éclaire sur son caractère et ses états d’âmes d’aujourd’hui. Le contraste entre son attitude habituelle décontractée et mesurée et sa réaction concernant les vampires est très marqué. Il est accablé, piégé entre le fait de bien agir et son envie de vengeance, et tout ceci donne du relief à son personnage.
Une très bonne ambiance règne au sein du C-3, mais de temps en temps, Tanaka Strike lance une piqûre de rappel : rien n’est aussi simple et les agents de cette organisation ne sont pas des alliés… La fin du volume nous laisse à penser qu’un autre servamp sera mis en avant à son tour, et on a hâte d’en savoir plus.
Tsurugi fait appel à ses talents de magicien et se révèle être un redoutable combattant. Les masques tombent : même s’il leur avait été dit qu’ils avaient été transférés au C-3 pour leur sécurité, les servamps et leurs maîtres ne sont en réalité ni plus ni moins que des prisonniers. Sans compter que tous les secondes classes présents risquent d’être exterminés… Pour ne rien arranger, dans le même temps, Lawless supplie les agents qui le retiennent de faire venir Kuro pour le sauver…
Fait pour le moins exceptionnel et inattendu, Kuro demande à Mahiru de l’aider. C’est peut-être le coup de pouce dont notre héros avait besoin pour redevenir acteur, lui qui était si passif dans les précédents volumes. Il convainc alors les membres du C-3 d’intégrer leurs équipes avec Kuro pour vaincre Tsubaki. Une fois leur uniforme enfilé, il doit respecter leurs règles, mais qui sait, peut-être une alliance pourrait naître ? Tanaka Strike met beaucoup en avant les pensées et les questionnements de Mahiru, mais toujours dans le format de bulles de pensée. Mahiru est très intrigué par Tsurugi et certaines images tendent à nous donner l’impression qu’il se voit à travers lui. C’est pourquoi il s’attache à lui et ressent une envie irrépressible de l’aider. Même si bien sûr cette bienveillance est dans son caractère, ici c’est plus intense, et c’est très bien retranscrit graphiquement dans la composition des planches et dans l’attitude et le regard de Mahiru.
On découvre plus avant le personnage de Tsurugi, qui sous ses airs désinvoltes et ses plaisanteries, dissimule de graves traumatismes. La scène où l’alarme retentit en est le parfait exemple et le désarroi de Tsurugi est choquant. Si l’utilisation trop fréquente de la magie est une des causes de son état, il le doit surtout au conditionnement dans lequel l’a enfermé le mystérieux Tôma. On découvre ce dernier pour la première fois d’ailleurs dans ce tome mais le mystère plane toujours autour de lui.
« La « coexistence » ?! Et puis quoi encore ! »
Tsuyuki voue une haine féroce aux vampires ; il est inconcevable pour lui de leur faire confiance. Ce qui le pousse à être extrême dans ses paroles, ses jugements et ses actions. On en apprend plus sur ce personnage, notamment grâce à un rapide flashback sur son arrivée au C-3 qui nous éclaire sur son caractère et ses états d’âmes d’aujourd’hui. Le contraste entre son attitude habituelle décontractée et mesurée et sa réaction concernant les vampires est très marqué. Il est accablé, piégé entre le fait de bien agir et son envie de vengeance, et tout ceci donne du relief à son personnage.
Une très bonne ambiance règne au sein du C-3, mais de temps en temps, Tanaka Strike lance une piqûre de rappel : rien n’est aussi simple et les agents de cette organisation ne sont pas des alliés… La fin du volume nous laisse à penser qu’un autre servamp sera mis en avant à son tour, et on a hâte d’en savoir plus.
02/05/2024 