Seraph of the End Vol.15 - Manga

Seraph of the End Vol.15 : Critiques

Owari no Seraph

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 14 Octobre 2022

Selon un plan de Ferid bien préparé, Yû et les siens se rendent dans le manoir du vampire à Osaka, où ont été conservés les corps des humains que le vampire a tué. Glenn rejoint aussi le lieu de rendez-vous, Yû ne l'ayant pas revu depuis l'incident de Nagoya. Ce dernier, faisant partie du plan de Ferid, révèle à ses camarades la vérité sur le sort du monde, ainsi que sur les actions de la famille Hiiragi...

Vaste puzzle qu'est Seraph of the End, manga minutieusement écrit par Takaya Kagami qui ne donne les morceaux de son histoire qu'au compte goutte. Sa narration complexe tend à rendre une lecture continue de l'œuvre plus agréable, et ce quinzième tome en est une autre preuve : De nouveau, un événement fort devient synonyme de révélations concernant la grande trame de la série.

Les retrouvailles avec Glenn n'ont donc rien d'émouvant, tout étant affaire de soupçon et de confiance, même lorsque le lieutenant colonel apporte avec lui des informations capitale concernant le monde ravagé qui entoure les personnages. Et si on peut craindre un volume qui s'enfonce dans de longues discussions, les auteurs parviennent à garder un bon rythme, ce en montrant en parallèle le coup d'état de Kureto Hiiragi dont le chemin est aussi sujet à quelques surprises.

Il y a clairement de quoi se perdre, mais la complexité de la narration est telle qu'on reste captif dans la progression du récit. Peu importe alors l'éternelle naïveté du discours de la famille et des camarades (un prétexte un peu simple pour justifier la confiance du héros envers son prochain), le trame garde son intérêt, même si certains éléments seront connus d'avance par celles et ceux étant passés par le préquel dédié à Glenn Ichinose. Seraph of the End se complexifie mais remet peu à peu les pièces là où il faut, amenant un quinzième tome prenant dans son ensemble.

Les férus d'action seront, eux, davantage pris par la séquence explosive autour de Kureto qui a aussi pour mérite de dépeindre un personnage plus ambigu qu'il n'y paraissait au départ. Et c'est bien l'une des forces de la série : Derrière des personnages clichés en surface se cachent des être nuancés, cachant leurs ambitions derrière une façade. On aurait donc tort de sous-estimer l'écriture de Takaya Kagami. Et en terme d'affrontements, c'est bien l'opus suivant qui devrait pouvoir nous rassasier...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction