Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 21 Février 2011

Daisuke Godai est peut-être l'homme le plus veinard de la terre. Embauché par erreur dans une grande entreprise, il est relégué dans un secrétariat particulier, dont beaucoup de monde ignore l'existence, et où il n'a quasiment rien à faire, si ce n'est préparer le café des quatre secrétaires... et satisfaire les désirs coquins de trois de celles-ci, de véritables beautés qui vont faire de lui leur jouet. Mais Daisuke, lui, n'a d'yeux que pour Saori, la quatrième secrétaire, prude et si gentille... Mais voilà, notre héros ne tarde pas à découvrir que Saori n'est autre que la fille du directeur de l'entreprise, que celle-ci l'ignore d'ailleurs totalement, et que de sombres individus arrivistes, à commencer par un certain Momokawa, sont prêts à tout pour se mettre la belle dans la poche et se placer ainsi au mieux pour prendre la direction de l'entreprise plus tard... Mais pourquoi la poursuivent-ils, si Saori n'est pas reconnue par son père ?

Non, vous ne rêvez pas: toutes ces lignes pour résumer l'histoire d'un manga érotique. Car oui, si le scénario de Secret'R ne brille aucunement par son originalité, il a le mérite, contrairement à nombre de titres du genre parus en France, d'exister bel et bien. Ainsi, l'histoire continue de s'enrichir de plus belle dans ce deuxième tome, qui va nous en apprendre plus sur le statut de Saori au sein de l'entreprise, sur la raison d'être du secrétariat et sur l'objectif de l'horrible Momokawa, et qui va également voir Daisuke prendre un peu plus de responsabilités, lorsque Saori va lui confier la tâche d'aider certaines entreprises autrefois alliées à la leur à remonter la pente. Ce que notre héros fera à coeur joie, d'autant que cette mission lui permettra de rencontrer de nouvelles jeunes femmes tout aussi belles que coquines...

Secret'R se poursuit donc à bon rythme. Daisuke rencontre de nouvelles délicieuses créatures, (une ancienne fille à papa, et une jeune veuve qui n'est autre que...) à satisfaire, mais n'en oublie pas pour autant les ravissantes demoiselles du secrétariat. L'histoire suit donc son cours, mais évidemment, le tout reste avant tout un bon moyen pour l'auteur d'amener des scènes érotiques toujours aussi bien rendues. On ne peut le nier, Haruki possède un véritable talent de dessinateur. Les femmes qu'il met en scène, malgré leurs formes souvent exagérées, comme souvent dans ce genre de titres, possède une belle palette d'expressions, sont fines et réellement charmantes, et la mise en scène sait mettre en valeur leurs formes en faisant monter petit à petit la tension. Les amateurs ne peuvent qu'être ravis.

Doté d'une histoire basique mais qui a le mérite d'exister vraiment, de personnages réellement charmants et d'un coup de crayon réussi, ce deuxième tome de Secret'R, encore plus plaisant que le premier, confirme que le manga érotique de Haruki a tout pour satisfaire les fans du genre.

Du côté de l'édition, on ne peut qu'être ravi par la présence de 8 pages en couleurs de bonne qualité en début de tome. Et le fait que la traduction évite totalement de sombrer dans la vulgarité, si courante dans ce genre de titres, lors des scènes de sexe, est un plus indéniable.


 


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction