Sawako Vol.10 - Actualité manga
Sawako Vol.10 - Manga

Sawako Vol.10 : Critiques

Kimi ni Todoke

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 20 Janvier 2012

« Il arrive peut-être que le fait d’exprimer ses sentiments entraîne la fin de certaines choses… »

Le dixième volume est celui sur lequel Sawako et Kazehaya se tiennent la main, et dans lequel ils n’ont jamais été aussi proches : nous voilà à un tournant de la série. Karuho Shiina réussit à nous faire vibrer de plaisir grâce aux sentiments amoureux des deux héros. Sawako, si tendre et douce, et Kazehaya adorablement angoissé, parviennent littéralement à arrêter le temps. Les moments pendant lesquels ils échangent leurs ressentis, les instants où ils essaient de s’exprimer le plus clairement possible l’un envers l’autre, mais aussi ceux pendant lesquels les mots sont inutiles, transportent le couple dans une bulle bien à lui.

Il faut l’avouer, ce volume est sans doute le plus niais depuis le début de la série. Les arrêts sur images, les yeux stupéfaits de Sawako, ses pleurs, ses pensées tantôt affolées tantôt interrogatives mais jamais calmes, et le comportement de Kazehaya en parfait adolescent qui ne sait pas réellement comment s’y prendre pour exprimer ce qu’il ressent, sont autant de facteurs qui pourraient alourdir la lecture. Mais la mangaka sait y faire. Les premiers moments de lecture sont troublants, et je pense qu’il est bien difficile de rester indifférent à tant de sentiments purs de la part de l’héroïne. Les pensées de l’héroïne, mais aussi la mise en page sont des éléments qui contribuent fortement à captiver le lecteur.

Malgré la qualité incontestable de ce volume, on pourra tout de même souligner le fait que le jeu des malentendus continue quelque peu, et qu’il est parfois de trop. C’est un point dommageable pour la lecture : une impression de lourdeur, de tourner en rond tend presque à s’installer. L’on pense bien souvent que la situation va se dénouer, mais en vain. Bien heureusement, l’humour de Pin et aussi l’intervention d’autres personnages secondaires, comme Chigusa par exemple, parviennent très vite à couper ce moment de flottement qu’on oubliera très vite, après lecture de la fin qui nous laisse sans voix.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs