Samurai Deeper Kyo Vol.1 - Actualité manga

Samurai Deeper Kyo Vol.1 : Critiques

Samurai deeper Kyo

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 26 Juin 2008

Samurai Deeper Kyo, série phare du catalogue shonen de Kana, bénéficie, pour convaincre les indécis, d’un premier tome plus que convaincant.
Tout d’abord, notez que qu’Akimine Kamijyo, mangaka de la série, est une femme. Cela peut paraître secondaire, mais c’est à mon avis ce qui fait les points forts de ce shonen. Le trait est ainsi très soigné, très élancé, et les femmes sont bien mises en valeur, ce qui se fait assez rare dans les œuvres de samuraïs.
Scénaristiquement parlant, ça s’annonce assez prometteur. Samurai Deeper Kyo nous narre les aventures de Yuya Shiina, une chasseuse de prime prête à tout pour quelques pièces d’or, et de Kyoshiro Mibu, un apothicaire aux allures innocentes. Mais ce que ne sait pas Yuya, ou plutôt ce qu’elle découvrira bien vite, c’est que Kyoshiro est habité par une autre personne, le démon « Kyo aux yeux rouges », assassin recherché de tous, connu pour avoir tué plus 1000 victimes …
S’en suit dès lors de nombreuses scènes de combats, pour diverses raisons, qui mettent en scène les « trois » héros, et épaississent le mystère sur les fondements des relations entre Kyo et Kyoshiro, et surtout sur l’identité réelle de ce dernier. Un scénario assez classique, mais qui reste toutefois assez vaste pour se permettre de partir assez loin (espérons que ce ne sera pas trop loin …). Et puis, il ne faut pas être très habitué au shonen pour juger le scénario d’une œuvre à son premier tome … A confirmer par la suite, donc.
D’un côté visuel, c’est tout aussi bon. Le trait est clair et précis, permettant une lecture fluide et dynamique. Mais c’est dans les scènes de combat qu’Akimine Kamijyo révèle tout son talent de dessinatrice : les planches sont nerveuses, imposantes. La mise en page, quoique banale, sert parfaitement à l’œuvre. Kamijyo n’hésite pas à agrandir ses cases, voire utiliser une page entière pour un unique coup de sabre.
Pour ce qui est de l’édition, une légère incompréhension pour ma part … Kana a décidé de paraître cette série sous ce label « Dark », et on se demande bien pourquoi. Ce tome n’a en effet rien de « Dark », en tout cas pas plus qu’un Naruto ou Shaman King … Peut-être ce choix résulte de public visé par l’éditeur, peut-être un peu plus âgé (bien que je doute de la cohérence de cette politique éditoriale …). Pour ce qui est l’édition en elle même, on pourra reprocher quelques bavures de temps en temps, mais dans l’ensemble ça reste correct. Au moins, je n’ai décelé aucun faute d’orthographe, malgré certaines tournures de phrases douteuses.
Une bonne acquisition de la part de Dargaud.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Crack
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs