Saiyuki Reload Vol.10 : Critiques

Saiyuki reload

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 12 Octobre 2011

Le dernier volume de Saiyuki Reload enfin sorti ! Non non, vous ne rêvez pas. Les aventures de nos quatre héros continuent toujours, depuis deux saisons maintenant et pour vous annoncer la couleur tout de suite ... elles ne trouvent ici pas de réelle fin. Il faudra attendre les Saiyuki Reload Blast qu’on est à peu près sûrs de ne pas voir débarquer en France ... histoire de nous frustrer jusqu’au bout. On ne l’a attendu que six mois, six mois pour ... un dernier tome largement en deçà du précédent, qui était tout particulièrement poignant et pertinent. Donc, ici Sanzo se retrouve face à Ukoku, et menace de disparaitre quand ses amis reviennent enfin à la charge, pour des retrouvailles pleines de classe comme seule Minekura sait les faire. Du charisme, des répliques cultes, on est bien contents de voir le quatuor reformé, et on serait encore plus heureux si le tome ne partait pas en délire total. Tout à coup, Hazel se transcende et occupe lui aussi une place un peu ambiguë entre yokai et humain, à croire que personne ne réussit à être normal dans cette licence. Il se transforme même, devient l’ultime méchant de ce volume ... ou presque. Mais ne pouvant pas encore se mesurer à Ukoku, il fallait bien un boss intermédiaire pour nos héros, et c’est Hazel qui hérite de ce titre.

Rien de bien surprenant, donc, et le combat -interminable- se déroule comme prévu : nos héros ont beau faire tous les efforts du monde, face à Ukoku ils sont totalement impuissants ... ou presque. Mais ce qui compte, c’est de se redresser, de se battre, de ne jamais abandonner. On le sait, ils sont comme ça, et le combat s’en trouve alors extrêmement mouvementé, si bien que l’on est vite perdu dans les planches -très sombres- et dans les illustrations -très dynamiques- qui peuplent la lecture. En somme, un volume extrêmement confus et brouillon mais qui soulève une nouvelle cohésion de groupe, rassemble les troupes et en cela suinte de génie. Un mot sur l’édition, avec une qualité d’impression toujours déplorable mais une légère amélioration faite sur la traduction ... On a droit à des notes de pages pour nous expliquer certaines choses (dont le changement de nom de famille d’Hazel, ou le titre de la séquence « even a worm »). C’est gentil à eux, mais peut être aurait-il été possible d’être légèrement plus synthétique sur certaines, qui prennent une place importante du dessin ... Le reste est égal à lui-même et au credo de Panini sur cette licence : affligeant. Et maintenant ... wait the blast !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs