Sablier (le) Vol.10 - Actualité manga

Sablier (le) Vol.10 : Critiques

Sunadokei

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 10 Septembre 2009

Ca y est, voici le dernier tome du Sablier ! Et au programme de celui-ci, une nouvelle histoire annexe dans laquelle Daigo, devenu professeur d'école et marié à An, va enterrer, avec la classe de CM1 dont il est l'enseignant, une capsule temporelle, alors que l'heure est venue pour lui de retrouver ses anciens camarades de classe et son ancienne institutrice pour déterrer avec eux une capsule enterrée 20 ans auparavant...

Ce dernier opus se centre donc principalement sur Daigo à travers plusieurs aspects, plusieurs époques. Retrouvant une institutrice qui l'a profondément marqué dans sa façon d'être, le jeune homme, tout en replongeant dans ses souvenirs de jeunesse, émet le désir de reproduire avec sa classe ce qu'elle lui a enseignée, et de véritablement laisser sa trace dans la mémoire des enfants. Cela passera notamment par la protection du rêve qu'a l'un de ses élèves de travailler plus tard dans l'espace, ou encore par la tentative de faire s'éveiller une fillette timide et mal à l'aise face aux autres, en lui confiant le rôle principal d'une pièce de théâtre.
A travers la façon qu'a Daigo d'imiter les méthodes de son ancienne institutrice en enterrant à nouveau une capsule, c'est toute la symbolique du manga que nous retrouvons: ici, chaque évènement, chaque souvenir (y compris ceux enfouis dans la capsule, justement) a des répercussions sur le présent des protagonistes, et en aura sur leur futur. Jusqu'au bout, les thématiques du souvenir et du temps qui passe, voyant les générations passer, et façonnant toujours les êtres, restent centrales.
Mais ce n'est pas tout: si Daigo est au coeur du tome, son ancienne institutrice n'est pas en reste: plus ou moins larguée par son mari, elle s'enferme dans ses mensonges. Et c'est à présent au tour de Daigo de venir en aide à son ancienne institutrice, en lui donnant, à son tour, une leçon de vie universelle: il faut apprendre à vivre avec ses souvenirs, douloureux ou non, pour profiter de son avenir, et il n'est jamais trop tard, on n'est jamais trop vieux pour tenter d'avancer.
Voici un bien beau final, vrai et touchant, à l'image de la série.

A noter également, une deuxième histoire annexe en fin de tome, qui ne s'étale que sur une douzaine de pages et revient un peu sur la période de la naissance de Chii. Pas grand chose à dire là-dessus, mais ça reste sympathique.

Voilà, le Sablier, c'est bel et bien fini. Que garder de ce manga ? Beaucoup de choses, dont une sorte d'étude sur le temps qui passe et une véritable leçon de vie universelle qui en font sans doute l'un des shojo les plus profonds, voire l'un des meilleurs shojo parus en France à ce jour.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs