Rozen maiden Vol.7 - Actualité manga

Rozen maiden Vol.7 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 22 Juillet 2009

« Les peines que tu parviens à exprimer peuvent être consolées. Mais celles que l’on extériorise pas ne peuvent être guéries que par soi même … »

Dans la continuité du précédent, ce septième tome n’est pas très dynamique. A part le début, qui met en scène la 7ème rozen, la rose vierge, et la fin, qui laisse planer le mystère suite à des investigations menées par les sœurs à propos de cette étrange poupée qui n’apparaît qu’en rêves, la narration est très lente. Certains passages sont un peu agaçants, et seul Jun parvient à intéresser vraiment le lecteur. Le cheminement de ses pensées est réellement prenant. L’arrivée peu discrète de la maîtresse de Kanaria permet à Jun de prendre conscience de quelques petites choses le concernant. C’est elle qui l’amènera à réaliser ce qu’il vaut vraiment, de son talent et de ce qu’il peut en faire. A travers la couture, on le sent enfin passionné par quelque chose. Et cet intérêt va lui permettre de prendre conscience que sa honte peut être un moteur pour lui. De fil en aiguille, le garçon va se remettre aux études, se plonger dans les livres, premier pas vers le monde auquel il a tourné le dos. Anciennement vindicatif et boudeur, colérique vis-à-vis de l’école et peu affectueux, Jun aura appris le contact avec les autres. Les rozen ont formé la petite communauté qui lui a permis de sortir de l’ombre de sa honte.

Néanmoins, les flottements qui s’installent de plus en plus dans l’histoire dénaturent quelque peu la lecture. Suiginto n’est pas aussi présente qu’on l’espérait, puisqu’elle ne sert plus à grand-chose dorénavant. La rose vierge, elle, ne s’impose pas suffisamment dans le cours de l’histoire et on se demande dans quelle mesure elle va se révéler et prendre de l’importance en un tome, le dernier. Que va-t-il advenir de la lutte, du jeu d’Alice ? Quel idéal ressortira de cet affrontement entre sœurs, qui au final et pour la plupart, finissent par abandonner le rêve de gloire et de perfection que ce jeu les a poussé à rechercher ? Les graphismes, toujours idylliques et poétiques, rattrapent quelque peu ce silence, cette lassitude qui pointe le bout de son nez. Cette fois ci, une seule page de pub, ce qui est apprécié. Mais l’épaisseur du tome reste aberrante par rapport à


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs