Renjoh Desperado Vol.4 - Actualité manga
Renjoh Desperado Vol.4 - Manga

Renjoh Desperado Vol.4 : Critiques

Renjoh Desperado

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 18 Janvier 2019

Monko erre à nouveau accompagnée de son fidèle blaireau Pokomatsu dans la région désertique du Kanto à la recherche du meilleur parti du Japon. Un soir lors d’une pluie de météorites elle sauve miraculeusement un noble local, Chris, un passionné d’astronomie qui vit seul dans son château. C’est un « petit » coup de foudre pour notre bretteuse au grand cœur. Cependant, Monko provoque un accident dans le château de Chris et est obligée de devenir sa servante pour le dédommager.

Prenant cela comme un gage d’amour, la jeune vagabonde va faire de son mieux pour devenir une bonne servante mais comme à son habitude, elle provoque incident sur incident, ce que Pokomatsu ne manque pas rappeler à chaque situation. Pourtant ce nouveau quotidien va être mis à mal par l’arrivée de Yashako, une sombre épéiste qui a fait sa sanglante entrée à la fin du précédent volume en éliminant l’un des Huit maréchaux. Elle se présente à Monko en tant que rivale et souhaite en découdre avec elle. Mais la vagabonde est davantage occupée à charmer son maître noble, Yashako devra se prendre au jeu pour obtenir l’attention de la « Princesse Monko ». L’arrivée de ce personnage Némésis nous permet d’en apprendre un peu plus sur le passé de notre bretteuse. Par des flashbacks momentanés on distingue Monko enfant, déjà maître de la voie du sabre et protégée du chef d’une organisation appelée « l’Origami ». Jalouse de son succès, Yashako souhaite battre sa rivale pour donner un sens à son combat mais elle comprendra vite la véritable faiblesse de Monko, ce qui l’humanise à ses yeux comparé à ses souvenirs lorsqu’elle était elle-même élève de l’Origami. En filigrane les Huit maréchaux préparent une future traque de « Monko la foudroyante » dans une course fatidique face aux hommes d’Arthur Jr.

Bien différent des premiers volumes, celui-ci continue dans sur la lancée du troisième opus de la série qui marque l’arrêt des coups de foudre à répétition pour Monko. Celle-ci ne trouve plus l’amour chez chaque homme rencontré, c’est même le contraire ici notamment avec la rencontre de l’enquêteur John Shin’emon Tokunaga durant la deuxième quête du volume. Monko affirmera d’ailleurs qu’il la refroidie malgré sa beauté. C’est pour cette raison que les combats ne sont plus aussi fréquents qu’avant. Notre bretteuse s’est lassée de sauver la veuve et l’orphelin et décide de ne dégainer son sabre uniquement lorsque la situation peut faire vibrer son cœur, en somme les histoires de cœurs telle la vengeance d’un parent aimé ou la défense d’une femme en proie au charme agressif d’un homme. Cependant ça n’enlève en rien à la rigueur du dessin d’Ahndongshik qui reste marqué par la puissance des premiers coups de sabre qui décide de l’issue du combat.

Mais ce qu’on peut retenir principalement dans ce quatrième volume de Renjoh Desperado, ce sont les références subtiles à l’univers de la série. Marqué par cette dualité entre Ere Edo et Western spaghetti, la réalité est tout autre au final car l’auteur glisse à plusieurs reprises des éléments qui nous permet de croire que Renjoh Desperado serait une œuvre post-apocalyptique et que la société de survivants s’est regroupé autour d’un idéal social basé justement sur l’Ere Edo tout en utilisant la technologie de la Ruée vers l’Or. C’est habile en vérité d’avoir esquissé cette histoire du monde puisque cela nous expliquent, non seulement l’origine des monstres comme les mygales géantes mais également de l’aridité des plaines sauvages. Bien sur cela n’empêche les quelques excentricités de l’auteur tel le château fusée mais ce caractère absurde reste dans l’esprit de la série qui par son mélange des genres donne au lecture une absurdité historique comique.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur

13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs