Re:Zero - Chronicles la ballade amoureuse de la lame démoniaque Vol.3 - Actualité manga
Re:Zero - Chronicles la ballade amoureuse de la lame démoniaque Vol.3 - Manga

Re:Zero - Chronicles la ballade amoureuse de la lame démoniaque Vol.3 : Critiques

Kenki Renka: Re:Zero kara Hajimeru Isekai Seikatsu † Shinmeitan

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 30 Septembre 2022

La tentative de soulèvement des semi-humains, emmenée par le redoutable homme-reptile, Libre Fermi, a pu être stoppée au prix de nombreux sacrifices, mais Wilhelm n'est pas rassuré pour autant: il le sent, cette révolte n'était sans doute qu'une stratégie des semi-humains pour éloigner le plus gros de l'armée humaine de la capitale et ainsi envahir le château. La lame démoniaque parvient alors à convaincre ses camarades que la famille royale est probablement en danger, et c'est alors toute la compagnie Zellgef qui part en direction du château. Après quelques heurts avec Leip Barielle qui est chargé de la garde du château, les membres de la compagnie, rejoints par l'experte en magie Roswaal J. Mathers, pénètrent le château pour rapidement constater que Wilhelm avait raison: les semi-humains sont là, infiltrés via des passages secrets, et emmenés par leurs plus charismatiques leaders...

C'est donc, une nouvelle fois, un tome très orienté action que les auteurs nous offrent, pour un résultat possédant exactement les mêmes qualités et les mêmes limites que la bataille du tome 2, si bien que ça en semblerait presque redondant.
Au niveau du schéma adopté, on reste sur du très classique avec une bataille se concentrant avant tout sur deux combats parallèles: pendant que Roswaal cherche à régler ses comptes avec la sorcière Sphinx dans une confrontation surtout axée sur la magie et la sorcellerie, Wilhelm fait face au colossal Valga Cromwell, qui laisse éclater sa stature de géant, pour un combat misant surtout sur l'action directe où notre héros, avec son épée, risque d'avoir beaucoup de difficultés à vaincre un adversaire gigantesque misant tout sur sa puissance physique impensable.
Et au niveau du rendu visuel de ces affrontements, cela reste somme toute très basique, sans être déplaisant. Tsubata Nozaki a beau tâcher d'insuffler du dynamisme et de l'intensité dans les échanges de coups quitte à beaucoup limiter les fonds, les cadrages et les découpages restent somme toute peu inspirés. Assez clairs, certes, mais sans originalité particulière. De quoi faire le taff sans chercher plus loin, en somme.

Mais fort heureusement, même si c'est l'action qui domine, en toile de fond il y a bien des petites choses qui enrichissent un tant soit peu le background de l'univers de Re:Zero. A grande échelle, les auteurs nous montrent bien les actes des aïeux de noms bien connus de la série-mère (Barielle, Roswaal...), en plus de bien faire ressentir la tension d'une guerre civile où les humains ne cherchent pas à comprendre les revendications des semi-humains, en attisant alors toujours plus les velléités. Et à plus petite échelle, du côté de notre héros, Wilhelm s'interroge au fil de son combat contre Valga, en voyant résonner en lui les paroles de Theresia: pourquoi manie-t-il l'épée ? Alors qu'il voulait être une simple lame inébranlable et sans émotions, des sentiments et des raisons de se battre s'en mêlent clairement, et il en prend petit à petit conscience, notamment quand Carol Remendis et Grimm Fauzen s'interposent pour le sauver et lui venir en aide.

A l'arrivée, on reste sur un schéma sensiblement similaire au tome 2, avec tout ce que ça peut impliquer de limites et de points d'intérêt. A un tome de sa conclusion, on s'attendait à ce que ce spin-off mette plus fortement en lumière le lien entre Wilhelm et la femme qu'il a tant aimée, mais Theresia apparaît en réalité fort peu jusque-là. Mais même si le récit s'étire un peu trop sur de l'action basique, il y a quand même aussi la satisfaction de découvrir un peu plus la fameuse guerre ayant autrefois opposé humains et semi-humains, et donc de mieux entrevoir une part importante du passé de l'univers de Re:Zero.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.5 20
Note de la rédaction