Rainbow - Ultimate Vol.2 - Actualité manga
Rainbow - Ultimate Vol.2 - Manga

Rainbow - Ultimate Vol.2 : Critiques

Rainbow nisha rokubô no shichini

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 09 Octobre 2017

Critique 2


Grâce à leur union, et malgré les risques qu'ils ont pris, les détenus de la cellule 6 parviennent à faire s'échapper Anchan, lui qui était persécuté par le gardien Ishihara et le docteur Sasaki! En effet ce dernier possède un moyen de pression qui pourrait enfin les faire inculper pour mauvais traitement! 


Malheureusement, durant la tentative d'évasion, certains ont dû rester en arrière pour permettre aux autres de s'échapper, ainsi seuls Mario et Suppon parviennent à quitter la prison. 


Mais les autorités ne tardent pas à retrouver leurs traces, y compris les deux pervers qui veulent faire taire Anchan...


Suite à un premier opus saisissant qui plantait le décor de façon assez rude, mais qui présentait déjà un récit d'amitié fort et poignant, ce second tome, qui regroupe les volumes 4 à 6 de l'édition classique continue sur la même veine, avec cette fois un changement d'horizon, voire même un changement de ton! 


La première partie va s'intéresser davantage à la vie hors de la prison des trois évadés, qui doivent réapprendre à vivre normalement bien qu'ils doivent se cacher et subvenir à leurs besoins par des moyens détournés! Mario de son côté va faire des combats de boxe clandestins alors que Suppon va faire de la petite contrebande... 


C'est donc tous les trois, avec la jolie et gentille infirmière Setsuko qu'ils vont commencer une nouvelle vie...mais malheureusement, cette illusion de bonheur ne pouvait durer qu'un temps! 


Là où les auteurs remplissent parfaitement leur rôle, c'est que durant toute cette partie le lecteur ressent une véritable angoisse, sentant que tout peu déraper à tout moment...ce qui ne manquera pas d'arriver! 


Survient alors un véritable drame, qu'on n'avait pas anticipé... On pouvait le redouter, mais cela nous semblait trop improbable pour que cela arrive...et pourtant! 


Un événement marquant, choquant, vient frapper les personnages, mais également les lecteurs. Il y aura clairement un avant et un après! 


Et c'est justement sur l'après que ce centre la suite du tome: après la sortie de prison de nos compagnons et après le drame! Aucun n'a oublié ce moment, et tous souhaitent se venger... 


On passe alors un nouveau cap dans le récit, qui n'est désormais plus un titre de prison, mais bel et bien un titre sur la vie et la survie de quelques jeunes hommes qui tentent d'échapper à la misère en se serrant les coudes! 


Plus encore que dans le premier opus, les événements présents dans celui ci sont vraiment forts et touchants, et on s'attache d'autant plus aux personnages! 


Une grande série qui marque ici un tournant décisif qu'on n'avait pas forcément vu venir, un tome qui marque une grande évolution avec un virage modifiant totalement le visage de la série, mais pas le ton ni son excellence! 


Critique 1


Mario le brave, Joe le blondinet et Suppon le petit bonhomme sont parvenus à extraire Anchan – leur grand frère de coeur – depuis les murs de cette maison de redressement où la mort ne faisait que les attendre. Ils trouvèrent refuge en campagne, ou pour ainsi dire aux fins fonds de la forêt, loin de tout... dans le confort d’une ancienne maison en bois : une demeure qui leur a été prêtée par la jeune Setsuko. Hishihara le gardien-psychopathe et Sasaki le médecin-pervers sont fous de rage. Heitai, Baremoto et Kyabetsu, quant à eux, sont toujours coincés par là-bas : ils continuent sagement de purger leur peine. 



Lors du précédent ouvrage, l’aventure avait pour décors les sales barreaux de fer de ladite maison de redressement : un lieu qui conférait au récit une atmosphère de prison humide en sus d’en contenir la majorité des ressorts de l’intrigue. Aussi, il pourra être porté l’interrogation suivante : est-ce que Geroges Abe, le scénariste de cette fresque, saura tout autant captiver son le lectorat en changeant d’endroit ? Clairement... ouais, sans guère de problèmes : les ambiances feutrées et intimistes de cette sorte de petit chalet perdu dans les bois séduisent aisément voire davantage.

Quand bien même Anchan, Mario et Suppon se verront désormais à distance des horreurs de la maison de redressement, la menace du gardien et du vieux médecin continue de planer dans les recoins. La lutte se poursuivra à l’extérieur... les ex-détenus de la cellule six du quartier deux useront de toute leur sueur ainsi que de toutes leurs méninges pour tenter de les mettre à l’écart ; mais tout cela aura un coût… et le prix sera cher : et s’ils devaient faire leurs adieux à l’un d’entre eux ? Lorsque la machine infernale se met en marche, les mécanismes usités auront beau être connus, jusqu’au bout, il sera souhaité que cela ne soit point arrivé...

De nouvelles intrigues seront dépeintes à l’aune de ces jeunes garçons qui affrontent les duretés d’une société nippone d’après-guerre marquée par la pauvreté, la loi du plus fort et l’hégémonie américaine. Subrepticement, Mario marche dans les pas d’Anchan : au travers de la boxe, son sens de la justice et de l’amitié, puis davantage encore... D’une certaine manière, le personnage de Suppon se révèle, prend de la place et devient particulièrement attachant : un être malin qui saura se faire un réseau parmi quelques officiers d’une base américaine omnipotente… afin, entre autres, de profiter des bons produits importés…

Il pourrait être dit que les historiettes reposent parfois sur les faits divers les plus ordinaires qui soient – et cela sera notamment le cas lors de ces échauffourées d’ivrogne aux détours d’un comptoir de bistro –, mais les personnalités et les relations entre les personnages sont si biens exploitées et articulées que mêmes des valeurs aussi banales que puisse l’être l’amitié – joliment mise en exergue dans le titre – deviennent évidentes au point – lorsque la haute maîtrise de la mise en scène couplée la gravité du dessin s’y colle – d’exulter.

A nouveau un deuxième pavé de six cents pages d’une étonnante régularité qualitative : les personnages souffrent, s’enivrent de la vie puis sourient à pleines dents avant de s’abandonner aux larmes ;… Le lecteur un brin avec eux…


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

17 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Alphonse
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs