Qwan Vol.4 : Critiques

Qwan et Shaga se sont retrouvés sur l'île de la tortue dorée, un monde parallèle enfoui dans le corps de Teikou. Mais que se passe-t-il à l'extérieur ?

Nos héros se font poursuivre par ces monstres moustachus qui ont fusionné ensemble pour devenir une gigantesque entité démoniaque et manque de pot, elle arrive à gober Qwan tout cru, absorbant ses pouvoirs ! Le jeune homme se retrouve désormais tel un humain quelconque, et il va être difficile pour lui de continuer son périple sans ses anciens talents qui lui permettaient de se défendre... De plus, un groupe d'ennemis particuliers semblent s'approcher et vouloir le tuer, mais pourquoi ?
D'autre part, nous suivons Cao Cao, celui qu'on appelait Aman lorsqu'il était enfant. Grande surprise : pendant que Qwan et Shaga évoluaient dans le monde parallèle, il s'est passé 17 années dans le monde réel ! Aman est donc devenu un homme de charisme qui dirige une armée, et il semble que le pays va mal et court à sa perte...

Voici un tome assez surprenant de la série, surtout lorsque l'on apprend que 17 années se sont écoulées pendant que nos héros étaient coincés dans le monde parallèle de Teikou. De plus il va être intéressant de suivre Qwan sans pouvoir désormais : commencer celui-ci va-t-il pouvoir continuer son périple ? Il semblerait que l'auteure veuille créer une tension qui monte de plus en plus au fil des tomes pour un final qui risque d'être détonnant, espérons que ces prévisions soient bonnes !
Notons par contre que la fin du volume contient deux chapitres spéciaux qui n'ont rien à voir avec la série qui nous proposent de suivre deux fortes personnalités chinoises ayant réellement existé : Huang Zhong et Zhong Hui. Si ces chapitres sont très bien dessinés, il faut avouer que leur intérêt est un peu moindre puisque qu'étant hors contexte de la série, on aurait préféré lire ça ailleurs disons...

La série prend donc une tournure assez particulière avec ce volet, mais c'est dans le prochain que l'on verra si ce choix de l'auteure est intéressant ou non. En attendant, la lecture est toujours aussi plaisante.