Que sa volonté soit faite Vol.26 - Actualité manga

Que sa volonté soit faite Vol.26 : Critiques

Kami Nomi zo Shiru Sekai

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 23 Novembre 2016

Toujours coincé dans le passé où il doit agir pour influer sur le présent, Keima, esprit adolescent transféré dans son corps d'enfant de l'époque, approche de l'objectif de la mission qui lui a été confiée... Comment se termineront les choses ?

Sans totalement passionner, hélas. La faute à des rebondissements qui, comme trop souvent dans cette dernière grande partie de la série, manquent cruellement de dynamisme. On suit donc les choses, certes avec intérêt, car on a envie de connaître le fin mot de Que sa volonté soit faite après tout de même 26 volumes, mais sans être pleinement convaincus par ce à quoi on assiste, essentiellement à cause d'un constat simple : la plupart des nombreux personnages vus au fil des tomes n'ont qu'un rôle assez ingrat ici en étant peu en avant, voire sont quasiment oubliés (ce qui est surtout le cas de certaines figures rencontrées dans cette dernière partie).

C'est assez frustrant pour une série qui a toujours beaucoup misé sur ses personnages justement... mais ce n'est pas décevant non plus, car on ressent toute la volonté de Tamiki Wakaki d'apporter une réelle conclusion à son récit. Et sur ce plan strict, le final de Que sa volonté soit faite a quand même le mérite de boucler bel et bien les choses, que ce soit dans sa trame principale, ou dans le sort de certains personnages en particulier. Sur ce dernier point, on pense à Dokuro, à Tenri et, surtout, à Elsy et à son désir de faire réellement partie de la famille de Keima, et à Keima lui-même qui, mine de rien, a évolué sur certains points au terme de cette aventure. Les dernières pages, à l'ambiance par ailleurs un peu mélancolique, parviennent même à étonner quelque peu grâce à certains choix que l'on n'attendait pas forcément (même s'ils sont logiques si l'on se remémore certains faits des précédents volumes, preuve que l'auteur a su conserver une évolution cohérente dans les sentiments de ses personnages).

Au bout d'une dernière partie qui fut souvent beaucoup trop plan-plan, Que sa volonté soit faite parvient à s'offrir une fin honnête qui, sans être pleinement satisfaisante à cause de certains personnages un peu laissés en plan, conclut bel et bien les choses avec une petite pointe de nostalgie et une ouverture sur l'avenir. De la série, on retiendra surtout toute la première grande partie vraiment plaisante, avant que l'oeuvre ne peine un peu à réellement trouver un second souffle par la suite.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction