Quand Takagi Me Taquine Vol.2 - Actualité manga
Quand Takagi Me Taquine Vol.2 - Manga

Quand Takagi Me Taquine Vol.2 : Critiques

Karakai Jôzu no Takagi-san

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 19 Novembre 2019

Takagi, jeune, mignonne et surtout espiègle collégienne, n'a pas son pareil pour taquiner comme il se doit son voisin de classe Nishikata, et elle en raffole ! Et même quand Nishikata essaie d'avoir du répondant voire d'anticiper les taquineries de Takagi, ça lui retomber trèèès souvent dessus. Pourtant, au-delà de l'embarras dans lequel Takagi met si souvent Nishikata, un vrai lien semble exister entre eux deux... Après tout, ne dit-on pas que qui aime bien châtie bien ?

Après un très agréable et malin premier volume, pas de changement de cap avec ce deuxième tome, qui nous offre une nouvelle salve de huit chapitres indépendants, au fil desquels Takagi et Nishikata se taquinent à nouveau, elle avec espièglerie et malice, lui avec un ton beaucoup plus sérieux, où il finit toujours par montrer quand il est déstabilisé. Et à la clé, c'est toujours la jeune fille qui a un coup d'avance !

Que ce soit en se trouvant un abri de la pluie, en révisant, en devinant la note de l'autre, en écrivant une lettre "d'amour", en faisant le ménage de la salle, en faisant un bras de fer, etc... Le mangaka Soichiro Yamamoto part toujours d'une petite situation assez simple, sur laquelle il parvient ensuite bien à rebondir pour jouer comme il se doit sur ses deux personnages. Tandis que l'on s'amuse de voir Nishikata bien souvent pris au dépourvu, essayer d'anticiper les taquineries, voir taquiner lui-même avant que ça ne lui retombe dessus, on reste séduit par une Takagi restant quasiment toujours maîtresse d'elle-même et malicieuse. Mais au-delà de l'humour, l'auteur sait toujours glisser des petits instants un peu ambigus autour de la manière dont tous deux se considèrent réellement. Il y a comme un avant-goût d'adolescence (Takagi le dit elle-même) dans ces petites péripéties où, bien souvent, les taquineries cachent un attachement mutuel dont Nishikata n'a peut-être pas encore vraiment conscience, ou qu'il peine à assurer, tout sérieux qu'il est.

Autres petites choses sympathiques dans ce tome: la légère prise d'importance du couple Nakai-Mano, camarades de classes de nos héros qui sortent ensemble, puis le dernier chapitre du tome, qui est en réalité le pilote de 8 pages publié avant les débuts de la série au Japon, et où l'on voit notamment une Takagi un peu différente.

Un deuxième volume qui, tout en restant sur la même recette, se renouvelle sans mal et confirme le charme de la série.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction