Puissant dragon vegan (le) Vol.5 - Actualité manga
Puissant dragon vegan (le) Vol.5 - Manga

Puissant dragon vegan (le) Vol.5 : Critiques

Yowai 5000-nen no Soushoku Dragon, Iware Naki Jaryuu Nintei Yada kono Ikenie, Hito no Hanashi o Kiite Kurenai

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 18 Août 2021

Le chaos à Asga a pu être temporairement évité, mais les lubies du roi Vanessa menacent d'envenimer de plus belle les choses, celle-ci étant visiblement décidée à laisser la couronne à sa petite soeur adorée Rosetta, sans capter que celle-ci est un peu (beaucoup) tarée. Rosetta ne semble d'ailleurs pas étrangère à la vraie menace planant sur la cité: la création du véritable dragon maléfique, sous la houlette d'un ennemi dont l'identité exacte reste un mystère. Nos héros vont donc devoir non seulement démasquer le vrai coupable, mais aussi empêcher, si c'est encore possible, le réveil du dragon démoniaque qui pourrait asseoir sa domination sur le monde entier...

L'heure est venue pour l'adaptation manga du puissant Dragon végan de tirer sa révérence, au fil d'un 5e et dernier tome qui vient conclure l'arc Asga en filant à 100 à l'heure... peut-être un peu trop, d'ailleurs. Car même si le rythme reste bien là, le fait est que certains raccourcis narratifs sont pris, au point de laisser un brin circonspect face à certaines évolution du scénario bien trop expéditives à l'image des changements de comportement de Rosetta qui pourraient presque sembler incohérents à cause de ça.

Mais globalement, on continue pourtant de souvent passer un bon moment à la lecture, essentiellement parce que l'humour typique de la série reste omniprésent. En plus de Vanessa ou Rosetta qui sont assez gratinées dans leur genre, on se surprend surtout, plus d'une fois, à beaucoup s'amuser devant la nullité abyssale de notre héros dragon (il faut le voir se faire "crever les yeux" comme une quiche, ou tenter de défoncer une porte de manière absolument lamentable), un point que le dessin de Murokouichi continue de rendre très efficace avec nombre de bouilles ahuries et de designs "chibi" lui donnant une impression de faiblesse totale. Sans oublier notre chère Reiko, toujours aussi tarée et surpuissante bien sûr, et surtout toujours aussi convaincue que c'est notre pauvre lézard qui lui confère sa puissance.

Qui plus est, l'arc apporte quelques éléments intéressants. On a l'occasion d'enfin comprendre d'où vient la puissance de Reiko, tout comme on assiste à quelques pistes de premier plan: d'un côté la possibilité d'enfin lever le malentendu sur notre cher lézard inoffensif mais pris pour le Seigneur Dragon, et de l'autre la perspective que Reiko redevienne une fille ordinaire... mais à quel prix ? Ces quelques éléments prometteurs auraient pu amener une conclusion honnête et peu frustrante au manga... s'ils avaient été plus exploités.

Car malheureusement, et comme on le craignait, c'est une fin ouverte que nous propose cette adaptation. Une simple fin d'arc sans réelle conclusion, avec un voyage voué à se poursuivre pour Reiko et "son" dragon... Ce genre de conclusion ouverte, ce n'est pas du tout nouveau pour des séries de ce type, mais encore et toujours il y a une part de frustration, d'autant que les romans d'origine ne paraîtront probablement jamais en France pour nous permettre de suivre l'aventure.

Au bout du compte, Le puissant Dragon végan aura été une petite lecture sympathique. Au-delà d'une narration pas toujours impeccable et de la non-fin, l'oeuvre aura su jouer sur un humour particulièrement efficace le temps de ses 5 volumes en nous faisant souvent passer un bon moment. Dommage, en revanche, que l'édition française ne soit pas à la hauteur sur cet ultime volume, entre quelques coquilles dans les textes et, surtout, une qualité d'impression par moments catastrophique avec des moirages très, très visibles.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12.5 20
Note de la rédaction