Prison School Vol.8 - Actualité manga
Prison School Vol.8 - Manga

Prison School Vol.8 : Critiques

Kangoku Gakuen

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 06 Mai 2016

Pour le Conseil Clandestin, le plan ODC est un succès et ce n’est qu’une question de temps avant que les cinq garçons ne soient exclus définitivement de l’établissement. Seulement, Kiyoshi et les siens ont gagné la confiance du proviseur qui leur accorde une journée de sursis que les cinq compères vont utiliser pour mettre au point un plan qui leur permettra de prouver leur innocence. De son côté, le Conseil Clandestin veille à ce que tout se déroule comme prévu tandis que Hana a recouvré la mémoire et se souvient de ses derniers déboires avec Kiyoshi. C’est désormais la vengeance qui l’anime…

L’arc ODC s’approche grandement de sa conclusion et dans chaque camp la balle est renvoyée puisque si le Conseil Clandestin met tout en œuvre pour surveiller les cinq détenus, ces derniers utilisent leur ingéniosité et leurs rares alliés pour mettre au point un plan qui les tirera définitivement d’affaire. La tension montre alors d’un cran encore dans cet opus qui n’achève pas tout à fait cette partie de l’histoire qui commence à être longue sans pour autant nous lasser. Les clefs de la série sont suffisamment présentes pour garantir le divertissement, sans compter que la multitude de rebondissements entretient le rythme de l’œuvre. Au-delà de tout le second degré que la série, Akira Hiramoto surprend dans la maîtrise de son intrigue par l’utilisation des personnages plantés jusqu’à présent, chacun ayant son rôle à jouer et se rendant attachant à sa manière.

Néanmoins, la couverture de ce huitième volet est formelle : cet opus est celui de Hana qui réclame vengeance. Une très longue partie est alors consacrée à un face à face entre elle et Kiyoshi, une rencontre brillante sur tous les points tant elle appuie les enjeux de cette fin d’arc tout en maintenant l’intensité à son summum, ce qui ne l’empêche pas de garder un côté totalement décalé. Alors, l’auteur part dans des retournements de situation tous exagérés et salaces les uns que les autres. Il est alors question de pipi, de zizi et de foufoune, mais aussi de roulage de pelles… tant d’éléments aussi grossiers qu’absurdes que le mangaka utilise à merveille pour créer une situation aussi palpitante qu’hilarante, une pratique qu’on lui reconnaît, mais qu’il pousse ici à son paroxysme.
Et paradoxalement, cela ne fait que renforcer la dualité entre Kiyoshi et Hana qui prend de plus en plus d’ampleur ! La jeune fille parviendra-t-elle à pisser sur le héros ? Voilà l’un des grands mystères de la série…

Excellent dans son traitement de l’action et des personnages et totalement inventif et subjuguant par l’absurde de la rencontre entre Kiyoshi et Hana, c’est un huitième tome de haute volée que nous propose Akira Hiramoto. Evidemment, le bon goût et la délicatesse ne sont jamais au rendez-vous, mais qu’importe. Nous avons désormais appris à aimer Prison School pour ce que la série est, et celle-ci fait figure de divertissement assez unique à l’heure actuelle… pour peu qu’on aime les nichons et le caca.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs