Prison School Vol.18 - Actualité manga
Prison School Vol.18 - Manga

Prison School Vol.18 : Critiques

Kangoku Gakuen

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 26 Octobre 2018

Dans la chambre de Kiyoshi, Hana est venue assouvir sa vengeance : voir le garçon uriner devant elle. Un duel psychologique et morale sans précédent est alors sur le point de commencer, tandis que les autres garçons cherchent la prétendante idéale pour le tournoi de chevalerie...

Hana, personnage important de la série, est laissé en retrait depuis quelques tomes déjà. Après le long arc autour de la rivalité entre le Conseil Clandestin et le Conseil des Elèves, il était temps de revenir sur cette relation si particulière que Kiyoshi entretient avec le personnage, une relation pleine de rivalité autour du pipi, sujet central de ce dix-huitième volume. Depuis ses débuts, Prison School est une série absurde qui ne se marie pas vraiment avec le bon goût, ce qui fait aussi son charme, mais un cap est franchi dans ce nouvel opus. Véritable duel psychologique entre Kiyoshi et Hana, le volume narra sur un rythme effrené la manière dont la demoiselle tente de prendre sa revanche. Ceci associé à la patte d'Akira Hiramoto, on obtient un « juteux » cocktail de pipi, de situation sous tension lorsque les deux concernés seront sur le point d'être découvert, et de foufoune. C'est complètement débile et grossier sur le papier, mais la formule et l'aura du titre sont tels que ça fonctionne, et que l'auteur parvient, avec le plus grand raffinement du monde, à créer une grande tension et amener la relation entre Kiyoshi et Hana vers un point de non retour. L'alchimie entre les deux pourrait bien être relancée par la suite, et rien que pour ça le dix-neuvième tome se fera attendre.

Mais on connait bien le style Hiramoto sur Prison School, le volume ne se concentre pas sur un seul point de vue mais bien plusieurs, pour le coup particulièrement quelconques. La quête des garçons pour la cavalière idéale se fait sans intérêt aucun, si ce n'est quelques gags sur des paires de fesses et le rôle de Gakuto par rapport aux événements entre Kiyoshi et Hana, tandis que le proviseur vit sa propre aventure débilement délirante, le lecteur s'amusant alors de voir l'énergumène fourré dans des situations proportionnelle au QI de cet abruti. Et si le parcours du proviseur n'apporte pas grand chose au tome, on remarquera les ingénieusement débiles transitions que nous propose le mangaka dans le volume, véritable génie narratif qui joue aussi bien avec l'absurdité du récit que l'intensité du segment autour de Kiyoshi et Hana. Du génie en faisant n'importe quoi et en nous parlant aussi bien de fesses que de zigounettes ou de pipi, pas de doute, nous sommes dans Prison School.

En résulte alors un volume plutôt bâtard, ingénieux dans certaines de ses phases, proposant quelques gags réussis et menant une des relations phares de la série vers son point culminent, tout en peinant parfois à nous captiver sur la totalité de ses segments. La lecture reste toujours divertissante et particulière pour peu qu'on adhère à cet humour totalement débridé, mais on espère quand même que le titre saura se renouveler un peu pour sa dizaine de derniers tomes. On a bon espoir, ne serait-ce en ce qui concerne les relations entre personnages.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs