Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 11 Juin 2020
Durant le « jeu de la prison », une véritable sous-partie a débuté : le « jeu de l'interrogatoire ». Eyama et Katsumata, les deux participants encore en lisse, doivent deviner des informations secrètes auprès de la partenaire de l'adversaire. Kuranashi, la prisonnière de Katsumata, trouble Eyama par son pacifisme et la révélation d'une issue qui serait profitable aux deux camps. Le jeunes garçons ne sait quel choix faire...
L'agitation est aussi de mise du côté des organisateurs. Niimura doute de tout, aussi bien de son supérieur que de son ami et collègue, Harakawa, et décide de mettre Nagime dans la confidence.
Le « jeu de l'interrogatoire » amène bon nombre de questionnements et cultive les doutes de chacun personnage du récit. C'est une direction prise par l'opus précédent qui s'avérait alléchante, et qui confirme son petit potentiel dans cette suite. Il n'est donc pas étonnant que tout le pan de l'intrigue développé, du côté des deux participants en lisse comme celui des organisateurs qui leurs sont rattachés, amène de grandes phases de discussion qui n'ont qu'un seul but : Etoffer le scénario et soulever les manigances qui se trament peut-être derrière ce jeu sordide.
La piste la plus intéressante de Prison Lab est donc au cœur du titre. Tout en restant évasif, le scénario concocté par Kantetsu se révèle de plus en plus prenant, notamment parce que celui-ci semble savoir vers quoi il se dirige. L'intrigue conserve sa curiosité tant on n'apprend finalement pas grand chose. Cependant, par les réflexions des différents personnages, on se questionne à leurs côtés sur les mystères qui subsistent. Un aspect qui prend presque le pas sur le côté glauque et sadique de la série, pour le meilleur et non pour le pire.
Pourtant, les auteurs conservent bien les bases de la série pour remettre en avant toute l’ambiguïté des personnages. Il est honnêtement toujours aussi difficile de comprendre Eyama, bien que les révélations du volume précédent aient apporté quelques indices supplémentaires. Le développement du protagoniste sera un élément clé du récit, à terme, mais il reste toujours très difficile à évaluer pour le moment.
Et finalement, ne serait-ce pas plutôt Katsumata le vrai héros de la série ? Ce dernier cherche une vengeance légitime mais de manière plus réfléchie, voyant son arc de personnage de plus en plus mis en avant dans la série, jusqu'à atteindre un point culminant sur les dernières pages. Bien que le twist narratif est assez simple, le capital sympathie du personnage et son récit aussi poignant que cruel donne l'envie de le suivre plus plutôt qu'un autre. Un très bon point qu'un récit macabre et pessimiste comme Prison Lab s'enrichisse d'un tel personnage.
Il demeure alors un point assez curieux de ce quatrième opus : Toute la séquence liée à Misaki, la perdante du jeu toujours sous surveillance. Certaines évolution de cette partie de l'histoire étaient prévisibles, mais on se questionne toujours sur la raison de toute la course-poursuite entre la femme et ses propres geôliers tant celle-ci ne débouche sur pas grand chose. Peut-être que la suite rendra plus lisse tout ce traitement, car celui-ci ne donne pas vraiment de débouché, bien qu'il permette de rythmer le volume avec des séquences d'action et de violence. On espère simplement que l'intrigue de Misaki ne soit pas là pour simplement remplir un cahier des charges.
Si les débuts de Prison Lab pouvaient faire grincer des dents sur certains points, il y a de quoi être satisfait de voir la bonne tournure des événements. Le récit glisse petit à petit vers le thriller intense plus que le jeu de survie, à travers une intrigue de plus en plus plaisante et des personnages qui gagnent en profondeur. Il n'en fallait pas tellement plus pour nous donner l'envie de découvrir la suite de ce récit à suspense très prenant au final.
L'agitation est aussi de mise du côté des organisateurs. Niimura doute de tout, aussi bien de son supérieur que de son ami et collègue, Harakawa, et décide de mettre Nagime dans la confidence.
Le « jeu de l'interrogatoire » amène bon nombre de questionnements et cultive les doutes de chacun personnage du récit. C'est une direction prise par l'opus précédent qui s'avérait alléchante, et qui confirme son petit potentiel dans cette suite. Il n'est donc pas étonnant que tout le pan de l'intrigue développé, du côté des deux participants en lisse comme celui des organisateurs qui leurs sont rattachés, amène de grandes phases de discussion qui n'ont qu'un seul but : Etoffer le scénario et soulever les manigances qui se trament peut-être derrière ce jeu sordide.
La piste la plus intéressante de Prison Lab est donc au cœur du titre. Tout en restant évasif, le scénario concocté par Kantetsu se révèle de plus en plus prenant, notamment parce que celui-ci semble savoir vers quoi il se dirige. L'intrigue conserve sa curiosité tant on n'apprend finalement pas grand chose. Cependant, par les réflexions des différents personnages, on se questionne à leurs côtés sur les mystères qui subsistent. Un aspect qui prend presque le pas sur le côté glauque et sadique de la série, pour le meilleur et non pour le pire.
Pourtant, les auteurs conservent bien les bases de la série pour remettre en avant toute l’ambiguïté des personnages. Il est honnêtement toujours aussi difficile de comprendre Eyama, bien que les révélations du volume précédent aient apporté quelques indices supplémentaires. Le développement du protagoniste sera un élément clé du récit, à terme, mais il reste toujours très difficile à évaluer pour le moment.
Et finalement, ne serait-ce pas plutôt Katsumata le vrai héros de la série ? Ce dernier cherche une vengeance légitime mais de manière plus réfléchie, voyant son arc de personnage de plus en plus mis en avant dans la série, jusqu'à atteindre un point culminant sur les dernières pages. Bien que le twist narratif est assez simple, le capital sympathie du personnage et son récit aussi poignant que cruel donne l'envie de le suivre plus plutôt qu'un autre. Un très bon point qu'un récit macabre et pessimiste comme Prison Lab s'enrichisse d'un tel personnage.
Il demeure alors un point assez curieux de ce quatrième opus : Toute la séquence liée à Misaki, la perdante du jeu toujours sous surveillance. Certaines évolution de cette partie de l'histoire étaient prévisibles, mais on se questionne toujours sur la raison de toute la course-poursuite entre la femme et ses propres geôliers tant celle-ci ne débouche sur pas grand chose. Peut-être que la suite rendra plus lisse tout ce traitement, car celui-ci ne donne pas vraiment de débouché, bien qu'il permette de rythmer le volume avec des séquences d'action et de violence. On espère simplement que l'intrigue de Misaki ne soit pas là pour simplement remplir un cahier des charges.
Si les débuts de Prison Lab pouvaient faire grincer des dents sur certains points, il y a de quoi être satisfait de voir la bonne tournure des événements. Le récit glisse petit à petit vers le thriller intense plus que le jeu de survie, à travers une intrigue de plus en plus plaisante et des personnages qui gagnent en profondeur. Il n'en fallait pas tellement plus pour nous donner l'envie de découvrir la suite de ce récit à suspense très prenant au final.
09/12/2020 