Princesse et la Bête (la) Vol.3 - Actualité manga
Princesse et la Bête (la) Vol.3 - Manga

Princesse et la Bête (la) Vol.3 : Critiques

Niehime to Kemono no Oh

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 27 Décembre 2018

Salifie, petit à petit, continue de s'acclimater à la vie dans le monde des bêtes, malgré les problèmes. Elle s'est fait des amies à commencer par la princesse Amito, a réussi la première épreuve pour devenir reine en apprivoisant le phénix légendaire Bénou... et, surtout, a trouvé en Léo un être qu'elle chérit de plus en plus, et qui la chérit tout autant. Elle ne regrette décidément rien de sa vie d'avant, dans le monde des humains ou a priori personne ne l'aimait... "A priori". Car voici qu'un jeune guerrier humain du nom d'Iriya surgit soudainement dans le monde des bêtes. Haïssant profondément ces non-humains, il est déterminé à éliminer leur roi qui a pris en sacrifice sa précieuse amie d'enfance... qui n'est autre que Salafie. Mais quand il découvre que Salafie est toujours en vie, il profite de la clémence du roi pour essayer de la faire repartir avec lui, quitte à l'enlever...

Le troisième volume de la Princesse et la Bête se consacre entièrement un épisode quasiment inévitable: celui de l'apparition du rival, puisque c'est ce qu'Iriya représente dans le fond. Autant le dire clairement, dans les grandes lignes on se doute de tout, en tête les sentiments réels que cet ami d'enfance semble avoir pour Salafie, et sa détermination à la faire revenir avec lui, même si c'est de force. Au départ, ce jeune garçon, dans sa haine aveugle pour les bêtes et sa manière de forcer Salafie, peut apparaître un peu caricatural voire un brin agaçant... mais il a évidemment des raisons profondes d'agir ainsi, et on finit aussi vite que bien par le comprendre, par cerner la raison horrible pour laquelle il hait tant les bêtes, et par voir ce que Salafie représente pour lui. Yu Tomofuji tourne bien les choses, au fil d'une narration claire, prenante et qui ne traîne pas inutilement... Mais en filigranes, peut-être apprécie-t-on encore plus ce que ces événements nous disent encore non seulement sur les relations houleuses humains/bêtes où la haine appelle la haine, mais également sur le lien entre notre héroïne et Léo qui se renforce encore. Le roi doute d'abord: dans le fond, comme le dit Anubis, Salafie ne serait-elle pas mieux dans son onde d'origine, loin des dangers du onde des bêtes, avec un garçon de son espèce ? Ou doit-il plutôt écouter les dires d'Amito et, surtout, son propre coeur ? Du côté de Salafie, par contre, aucun doute: elle a déjà bien cerné le vrai fond du Roi, connaît son coeur tendre et soucieux derrière son apparence effrayante, et affirme de plus belle toute la confiance qu'elle lui porte. Enfin, en filigranes on appréciera le rôle, même bref, de certains visages secondaires comme Amito, Jörmungand et Bénou, qui ne sont pas là pour faire simplement de la figuration.

Une fois de plus, malgré un déroulement classique la série séduit à nouveau très facilement, Yu Tomofuji sachant très bien raconte son histoire et en profiter pour continuer de peaufiner les choses.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction