Princess Jellyfish Vol.8 - Actualité manga
Princess Jellyfish Vol.8 - Manga

Princess Jellyfish Vol.8 : Critiques

Kurage Hime

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 15 Mai 2013

Ce tome est presque entièrement consacré à la création réelle de la marque de prêt à porter Jellyfish. On avance en même temps que nos Amars préférées, et surtout que Kuranosuke, dans la confection d’une marque de mode. D’abord, la production en usine. Parce qu’il est déraisonnable de penser qu’un petit groupe de quelques filles, même si elles étaient douées en couture –ce qu’elles ne sont pas forcément- arriverait à créer des tonnes de robes, même sur mesure, pour la vente. En faisant appel à une société délocalisée en Inde, ils auront peut être plus de chance de réaliser leur rêve. Ou peut être pas vu comme c’est parti, et surtout vu leur manque cruel de moyen. Comment investir dans une production sans fonds de réserve, sans économies ? Mais d’un autre côté, comment faire des économies sans une réelle production de masse, professionnelle et rapide ? C’est un cercle vicieux qui emprisonne nos Amars dans une situation ben compliquée, que seul Kuranosuke semble pouvoir gérer. Et encore, à la hauteur de ses moyens et de ses propres problèmes, comme de ne jamais dévoiler son identité, même aux gens un peu plus perspicaces que ses nouvelles amies les Amars.

Niveau sentiments, le frère de Kuranosuke essaie à son niveau et sans trahir complètement son père, de sauver la résidence Amamizu. Il veut permettre à Tsukimi de rester dans sa confortable maison, entourée de ses seules amies. C’est de plus en plus flagrant que la demoiselle lui plait, et Tsukimi n’est pas insensible à cet homme qui la perturbe sans trop savoir pourquoi. Il y en a un à qui tout ce petit manège ne plait guère, c’est notre héros qui préférait ne pas voir sa styliste et son grand frère roucouler, l’un et l’autre aussi maladroit qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Après quelques passages à vide et des moments compliqués, les Amars finissent malgré tout par tout reprendre en main, de A à Z, avec l’aide d’une indienne, qui s’y connait en production, et qui va les aider, pour le moment sans rien attendre en retour. Un tome intéressant, donc, pour le côté production, confection, organisation des rôles mais … on perd un peu le quotidien tranquille des Amars et, même si c’est l’idée de l’auteur, on perd en même temps un peu fraicheur dans la narration. A voir si la suite redevient aussi barrée que ce à quoi la série nous avait habitué.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs