Princess Jellyfish Vol.15 : Critiques

Kuranosuke a réussi sa mission d'infiltration auprès du staff photo, tout en ne se doutant pas d'avoir été repéré par M.Fish. Il n'est cependant pas au bout de ses peines entre M.Hanamori qui débarque dans un casino de Singapour et la pauvre Tsukimi qui est déplacée. Elle se retrouve enfermée dans la salle des archives, angoissant à l'idée d'être déjà mise au placard. Avec cette pièce en guise de donjon, et Hwayoung en dragon, elle tente de détendre l'atmosphère, n'obtenant que de la colère de la part de sa gardienne. C'est alors qu'elle croise le prince charmant dans les couloirs...

Au Japon, les Amars se réjouissent des gains que la réédition d'un vieux shoujo de Mejiro-sensei va leur apporter. Pour voir leur moral retomber aussi vite dans les chaussettes devant la somme dérisoire qu'elle touchera. Au sein du groupe, seule Jiji voit cette manne comme une solution à l'avenir de la résidence Amamizu, et à la leur, bien qu'elle paraisse saugrenue.

En bonus, la rencontre et la naissance des Amars, ainsi qu'un nouvel épisode de la Légende des Héros.

Dans ce volume, malgré la présence toujours accrue de l'humour, on ne parvient pas à savoir si tout va bien ou tout va mal. L'auteure s'échine à nous rassurer pour rapidement retourner la situation au désavantage des protagonistes. Certes, cela fait un moment qu'elle joue ainsi avec ses personnages, mais ici on sent qu'elle arrive à un tournant du manga, notamment grâce à la discussion entre Hwayoung et Kurapinou qui passent un marché. Ou encore avec l'idée qui émerge de derrière les lunettes de Jiji, persuadée que celle-ci pourra résoudre leur problème et leur permettre non seulement de sauver leur toit, mais aussi de progresser dans leur vie personnelle. Un peu comme si elle les encourageait à devenir adulte. On se dit alors que le manga ne tardera pas à finir.

Et pour cause, la série est terminée depuis un an avec 17 volumes en tout. Mais pauvre de nous, cela fait déjà trois ans que nous n'avons plus de nouvelles de l'éditeur concernant le retour du manga. C'est assez frustrant, en sachant que ce n'est ni le premier ni le dernier, qui risque de ne jamais être terminé en France...

Sans compter l'édition en elle-même. Dans les volumes précédents, lorsque les personnages changeaient de langue, la différence était notifiée par des crochets. Là, c'est comme si tout le monde parlait japonais, ce qui est assez déroutant. Ça manque cruellement de cohérence. Ensuite, bien que cela vienne en partie de l'édition originale, le tome est découpé en deux quarts d'histoire principale, un quart de bonus et un quart...de publicité !! Ce n'est pas qu'on ne s'intéresse pas aux autres séries de Delcourt, mais franchement ça fait un peu remplissage.

Il n'y a donc plus qu'à prier pour avoir rapidement des nouvelles quant à l'avenir de la série et enfin découvrir comment vont se terminer les aventures de chacun.