Prince des ténèbres (le) Vol.9 : Critiques

Après sa première rencontre avec Inukaï, Junya doit se hâter pour sauver son ami Shima, sympathisant des Grasshopper qui lui a été assez utile, à ses dépens, et à présent capturé par le groupe Miss. Mais en se frottant à des tueurs aussi redoutables, le jeune homme ne risque-t-il pas lui aussi le pire ? A moins que son don de prescience ne le sorte de cette mauvaise passe...

La fin de l'histoire du prince des ténèbres prend peu à peu la forme d'une véritable partie d'échecs. Pour pouvoir s'en sortir, il faut toujours avoir quelques coups d'avance, et c'est le cas de Junya ! Outre ses facultés d'anticipations, notre héros a bien compris qu'il pouvait tout obtenir grâce à l'argent, y compris les services bien utiles de La Cigale ! Mais il reste encore pour le jeune homme a définir les limites de son pouvoir. Pour cela, l'auteur nous entraîne vers un champ de courses hippiques... Un passage certes bien mené, mais qui aurait pu être simplifié à ce moment-là de l'aventure, alors que les enjeux sont montés d'un cran !

En effet, peu à peu, l'étau se resserre autour d'Inukai ! L'organisation Miss semble bien décidée à n'en faire qu'à sa tête, et nous découvrirons ici le visage de ces leaders : l'entreprise se veut familiale, et une nouvelle fois, des personnages fortement dérangés sont à sa tête, entre un patron à l'allure patibulaire et son fils imposant son sens de l'esthétique via des manières douteuses... Encore une fois, les nouvelles têtes se multiplient, risquant au passage de perdre le lecteur, mais qui montre une nouvelle fois l'étendue infinie du monde de l'ombre...

Au final, c'est avec une certaine frustration que nous sortons de ce pénultième volume, qui est surtout destiné à poser les bases d'un final qui s'annonce d'ores et déjà dantesque ! Qui viendra à bout de Inukai ? Le leader des Grasshopper imposera-t-il sa loi ? Réponse en février prochain pour la conclusion de cette série qui a fini par s'imposer, lentement mais surement.