Platinum End Vol.5 - Actualité manga
Platinum End Vol.5 - Manga

Platinum End Vol.5 : Critiques

Platinium end

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 27 Novembre 2017

Critique 2


Saki veut désormais s'impliquer davantage dans le combat contre Metropoliman. Seul souci : elle n'a pas d'ailes. Pour en récupérer, plusieurs solutions s'offrent à elle, mais Rubel, son ange, est décidé à monter de rang pour donner cette arme à sa petite protégée. Pourtant, pas le temps d'attendre, car un nouveau candidat sort de l'ombre, mais pour rejoindre les rangs de Metropoliman. Rejeté par la société, ce jeune homme du nom de Hajime Sokotani n'a pas été gâté physiquement par la nature, aussi le charisme de Metropoliman va vite le convertir à sa cause...


Platinum End poursuit son bonhomme de chemin. Aussi, après le développement bienvenu de Saki bien qu'assez classique, l'avancée narrative vient de l'entrée en scène d'un nouvel adversaire : Hajime. La présence de ce dernier occupe même une part très importante de ce cinquième tome qui n'hésite pas à relater le passé du jeune homme, de manière à diriger notre affection vers lui et justifier sa dévotion envers Metropoliman. L'idée est bonne, le souci étant qu'une fois encore, Tsugumi Ohba reste dans l'excès et le sensationnel pour nourrir son scénario. Effet raté donc puisque Hajime nous apparaît beaucoup trop exagéré, sans compter que son histoire justifie très maladroitement son adoration de Metropoliman. Néanmoins, l'entrée en scène du personnage apporte un challenge supplémentaire, permettant à Platinum End de sortir de sa petite routine.


Forcément, le tout aboutit à un nouvel affrontement, assez tactique puisque misant sur la combinaison entre Metropoliman et son nouvel allié. L'action présentée divertit sans grand mal, mais si elle reste efficace, c'est en grande partie grâce au personnage de Nanato Mikaidô et le dilemme qui le ronge, dilemme lié à sa famille. Pourtant, l'idée est sans grande originalité, le personnage et l'affection qu'on lui porte donnant l'intérêt de ce tome. En parallèle, l'action re révèle efficace, mais classique, bien que la petite évolution de Mirai permette au récit d'éviter les hésitations et les baisses de rythme.


Reste enfin un dernier souci qui perdra peut-être le lecteur en route, la trop grande confusion qui règne autour des concepts de la série. Par les différents pouvoirs octroyés par les anges, les flèches de couleur notamment, Tsugumi Ohba et Takeshi Obata ont apporté une très grande dimension stratégique, un peu à l'instar de Death Note et des pouvoirs des Shinigami. Un peu comme Hajime Sokotani, introduit dans ce tome, est une pâle copie de Teru Mikami, la dimension tactique de Platinum End est le reflet négatif des duels stratégiques de Death Note. Les auteurs proposent des explications assez extravagantes et manquent parfois de précision, si bien qu'une lecture assez attentive est nécessaire pour bien saisir tous les enjeux du tome, quand il est question d'utilisations des flèches notamment.


Globalement, ce cinquième tome de Platinum End a une construction classique et se montre efficace sur quelques points. Malheureusement, le volume se perd aussi sur certains de ses aspects, notamment ses antagonistes qui sont constamment dans l'excès quant à leurs caractères, ou la confusion qui règne dès lors que les auteurs cherchent à introduire de la stratégie dans le titre. Dommage, car il ne faut finalement pas grand-chose de plus à Platinum End pour que la barre soit rehaussée.


Critique 1


Suite à une conversation en tête à tête, Saki affirme sa détermination afin d'aider Mirai et Mukaido à vaincre Metropoliman...mais pour cela elle a besoin d'ailes! Elle va donc tenter de trouver un moyen pour s'en procurer et son ange Rubel semble également décidé à tout faire pour lui venir en aide! 


Pendant ce temps Metropoliman se trouve un allié en la personne d'un nouveau candidat fasciné par la figure de "super héros" sans peur du "justicier masqué"...une terrible lutte va alors s'engager dans laquelle la famille de Mukaido sera impliquée! 


Alors que la série commençait très fort et décollait rapidement, depuis le volume précédent elle s'avère moins pertinente et moins passionnante, et c'est en grande partie dû à l’intervention de personnages bien trop caricaturaux pour être crédible! Après une ado tueuse en série nymphomane, les auteurs nous sortent un jeune homme tellement laid qu'il fut repoussé de tous et cherchant à se venger de l'humanité tout entière... 


Faire intervenir un nouveau candidat, n'aurait dû être, à priori qu'une excellente chose, mais ce dernier n'a pas la moindre once de charisme, il s'avère pathétique et par conséquent vient décrédibiliser la totalité du concept! 


Treize anges qui doivent choisir treize candidats pour remplacer Dieu...et on veut nous faire croire qu'un des treize anges a pu porter son dévolu sur cet individu? C'est clairement ce qui agace le plus dans ce tome! 


A côté de ça on a une Saki plus motivée que jamais à se rendre utile, mais qui continue à ne servir à rien (on aurait aimé avoir un personnage féminin fort), bien qu'on suppose que cela soit amené à changer par la suite au vu des efforts que cette dernière ainsi que son ange font... 


Et à ce propos, pour en revenir aux clichés navrants, si le coté sentai pouvait surprendre, mais apporter un charme certain au titre (question de point de vue), la vision du costume de Saki se veut absolument navrante: cette dernière se retrouve affublée d'une armure avec des oreilles et une queue de chat! On peut difficilement faire plus cliché...ridicule! Et ce ne sont pas les justifications apportées par Mukaido qui vont changer quoi que ce soit (malgré le clin d’œil au casque donnant une forme d'oreilles une fois retiré, à la façon de Catwoman dans Dark Knight Rises). 


Les auteurs continuent d'insister sur la cruauté de Metropoliman qui tue gratuitement sans le moindre remord...à ce niveau pourquoi pas, cela démontre la froideur du personnage, qu'il est prêt à tout et ne reculera devant rien...mais c'est aussi très manichéen et ne laisse aucune place pour les nuances et l’ambiguïté. 


Reste la mise en place d'un affrontement à la sauce Ohba / Obata avec des conditions strictes et des règles qui sont autant des avantages que des inconvénients, cela s'annonce intéressant et pourrait vraiment faire évoluer le récit, mais il faudra attendre le prochain tome pour cela. 


En attendant, celui-ci s'avère véritablement décevant! 


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

9.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
10 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs