Platinum End Vol.2 - Actualité manga
Platinum End Vol.2 - Manga

Platinum End Vol.2 : Critiques

Platinium end

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 27 Janvier 2017

Critique 3


Décidé à trouver un bonheur simple en se remémorant les paroles que sa mère lui affirmait dans son enfance, Mirai a décidé de prendre son courage à deux mains et d'aller au lycée, d'autant qu'il n'a choisi cet établissement scolaire au hasard : c'est celui où est Saki, son amie d'enfance qu'il a toujours aimée, et qu'il espère donc retrouver... Mais il ne s'attendait sûrement pas à recroiser sa route ainsi ! En effet, la compétition des anges pour élire le nouveau Dieu est farceuse, et il s'avère que Saki est elle aussi une participante... qui décide d'abattre immédiatement sa flèche rouge sur notre héros !

Au vu de la dernière page du premier volume, l'entrée en scène de Saki et de son ange Rubel s'annonçait intéressante et potentiellement imprévisible. En réalité, le tout retombe très vite dans le début de ce deuxième volume. Il y a tout de même de bonnes choses, à commencer par la découverte en Rubel d'un ange de rang 2 qui semble d'abord prêt à tout pour épauler Saki, y compris à lui dicter certains ordres. En cela, cet ange qui semble d'abord un peu sournois s'oppose de façon intéressante à la pureté de Nasse. Mais le suspense sur le statut d'alliés et/ou d'ennemis de ce duo est très vite désamorcé pour laisser place à une première alliance de choix pour Mirai et Nasse... première alliance décidément on ne peut plus facile. Déjà qu'il y avait de quoi être agacé par l'énorme facilité qu'est le fait que ces deux amis proches soient tous deux parmi les 13 élus, mais qu'en plus ils deviennent si facilement alliés... Le plus dommageable reste toutefois l'aspect très lisse de tout ce passage. Complètement effacée, Saki ne dégage pour l'instant rien d'intéressant, et il y a de quoi reste crispé face à la platitude et à la niaiserie des paroles sentimentales que Mirai montre envers cette demoiselle pour l'instant simplement cruche et transparente. On espère donc que tout ça se révèle plus passionnant et plus complexe par la suite, car pour l'instant c'est tout plat. Et pourtant, le pire de ce volume reste à venir...

Cette alliance à peine confirmée une fois les 33 jours d'action de la flèche rouge de Saki passé voila que Metropoliman repasse à l'action pile au bon moment, comme par hasard. Se désespérant de ne pas réussir à attirer à lui les autres élus qu'il aimerait combattre et tuer, celui-ci décide de changer de stratégie, et leur donne rendez-vous, en direct à la télévision, dans un stade, soi-disant afin de former une équipe avec les autres élus. Mais souhaite-t-il réellement une alliance, ou est-ce un piège ?
Le suspense sur cette question est d'emblée complètement inexistant, au vu des déclarations hostiles que le gars faisait encore peu de temps avant, et de la façon dont Ohba et Obata nous présentent sa petite conversation avec son ange concernant ce changement de tactique. Fleurant le piège, Mirai et Saki décident de laisser leurs anges chez eux et d'assister à ce rendez-vous depuis les tribunes, en simples spectateurs. Ce à quoi ils assisteront confirmera alors toute la dangerosité d'un homme qui se pose comme un sérieux antagoniste. Un antagoniste dont Ohba et Obata s'appliquent bien à faire ressortir la ruse et la cruauté... au risque de s'emmêler les pinceaux.
Clairement, tandis que le stade prend des allures de spectacle sentai avec déferlante de super-héros masqués, il est possible de trouver en Metropoliman un personnage réussi dans son statut d'ennemi, bien que concrètement il soit complètement cliché dans sa surenchère de méchanceté.
Pour sa ruse, cela passe en premier lieu par une déferlante de petites stratégies où c'est à celui qui parviendra à prendre un coup d'avance sur l'autre en anticipant son comportement. Dans son scénario, Ohba se la rejoue donc un peu Death Note... mais bon dieu, que ça reste plat ! Ces stratégies reposent en réalité sur trois fois rien, et elles sont surtout plombées par la confusion qui règne visuellement : en effet, les designs des différents costumes des participants ont beau être soignés, ils ont tendance à se ressembler et sont à peine présentés au départ, si bien qu'on a vite fait de les confondre, rendant le passage laborieux.
Et concernant la cruauté de Metropoliman, elle se ressent particulièrement dans un passage précis qui peut faire office de vrai choc sombre et impitoyable (ceux qui ont lu le tome verront très bien de quel passage il s'agit). Mais derrière cette cruauté, il règne surtout une grosse interrogation : pourquoi ? En effet, pourquoi un gars qui jusqu'à présent se présentait en super-héros combattant les méchants commet un acte pareil devant tout le monde ? Un acte qui va à coup sûr lui offrir une image à l'opposé de ce qu'il recherchait ?

Ce pourquoi, il en amène surtout d'autres. Pourquoi faire de ce pseudo rendez-vous tout un spectacle ? Pourquoi rendre tout le monde au courant de ce qui se passe ? Et, surtout, pourquoi absolument personne ne réagit ? Entre les spectateurs qui ne cherchent pas du tout à comprendre pourquoi des gens en tenue de sentai s'entretuent devant eux ni comment ils volent et qui ne semblent pas du tout choqués par la mise à mort d'une fillette, et les commentateurs qui se contentent vaguement d'un petit "oulala ça commence à être délicat de passer ça à la télé", on atteint des sommets d'aberration... Peut-être aurons-nous par la suite des explications sur le comportement de Metropoliman, mais dans l'immédiat la construction foutraque et brouillonne du scénario d'Ohba rend le tout indigeste, plat, et finalement bidon.

Pourtant, il y a de quoi être intrigué par plusieurs éléments. Ainsi, on a la confirmation que le nouveau Dieu devrait être choisi après des débats évaluant la personnalité et les actes de chaque élu, et l'on apprend que quand un candidat meurt un autre peut hériter de ses flèches et de ses ailes (ce qui peut accentuer certains aspects stratégiques). Par contre, difficile d'être convaincu par la petite explication sur le fait que tous les élus sont japonais, tant c'est balancé vite fait en une petite phrase dans une petite case (comme si Ohba avait pensé à l'arrache à ce petit problème) et ça repose sur une chose très bancale. Alors qu'il semblait parti pour suivre un schéma très basique, l'affrontement dans le stade, malgré ses longueurs inutiles et sa confusion, parvient à surprendre dans le fait que plusieurs participants meurent déjà (en ayant à peine été présentés... ils ne sont que chair à pâté). Enfin, on ressent assez bien le tiraillement de Mirai entre son désir de voler à la rescousse de l'enfant, et le fait qu'il sait très bien qu'il n'aurait aucune chance de s'en tirer s'il faisait ça...

Concrètement, ce deuxième volume est donc un naufrage, mais un naufrage qui ne signifie pas forcément que la série va définitivement prendre l'eau. Entre une première partie de tome très plate, une deuxième partie brouillonne, débile et faussement stratégique, et un amas de dialogues clichés et de petites facilités énervantes (on en a encore une belle en toute fin de tome, avec un bonhomme débarquant de nulle part pile quand il faut), il y a des choses qui peuvent relancer l'oeuvre dès le prochain tome... à condition qu'Ohba maîtrise mieux son scénario et ses pistes.


Critique 2


Saki, l’amie d’enfance de Mirai dont il est amoureux, se trouve être l’une des élues d’un ange, mais ne possède que la flèche rouge. Le héros se trouve ainsi victime du pouvoir, mais la flèche ne fait que piquer un peu plus ses sentiments, lui permettant de s’allier à Saki. Au même instant, un autre élu endosse le costume de Metropoliman, un héros de sentai, pour devenir un véritable sauveur et attirer les regards sur lui. Alors qu’il avait menacé les autres candidats afin d’être le seul à pouvoir devenir un Dieu, il leur propose maintenant une alliance… Véritable association ou piège tendu ? Comment réagiront Mirai et Saki ?

Le premier tome se concluait à la manière d’un électrochoc, faisant naître chez le lecteur de hautes attentes pour la suite de l’œuvre. Et si cette suite se lit avec un certain plaisir sur la globalité, ses particularités ont de quoi laisser sceptique à plusieurs égards…

Dans un premier temps, c’est tout le passage autour de Saki et Mirai qui déstabilise par le côté lisse dont il fait preuve. Ohba et Obata se sont déjà exercés à la romance à travers Bakuman, ils réitèrent ici par la combinaison particulière entre les deux protagonistes, mais la sauce ne prend pas vraiment. Outre le fait que le passage soit conté sur une certaine platitude, se contentant de présenter des éléments importants pour la suite du titre, difficile d’accrocher à la liaison entre les deux personnages, ne serait-ce parce que Mirai en fait des tonnes par rapport à des sentiments et Saki se révèle particulièrement vide en tant qu’héroïne. Il y a donc une mièvrerie que nous regrettons ici, symbolisée aussi par le discours de Mirai lors d’événements qui surviennent ultérieurement dans le tome, les discours du personnage étant bien trop utopiques pour qu’on croie véritablement en ses objectifs.

Mais le cœur du volume n’est pas là, il se trouve bien dans toute la confrontation première face à Metropoliman, candidat qu’on pensait impitoyable sur le premier tome, mais qui confirme ici sa position d’antagoniste. Alors, Saki et Mirai sont mis en retrait pour présenter une véritable scène de combat, aussi bien physique que psychologique, durant laquelle certains candidats s’affrontent… tous vêtus d’une tenue de sentai. L’aura qui se dégage alors de ce long instant est bien différente de la mise en place du volume premier, elle s’avère même particulièrement déroutante tant la série se montre capable de changer de direction d’un moment à l’autre. Reste alors une scène d’affrontement, combat basé sur les capacités que les anges ont donné à leurs candidats, qui propose autant de bonnes idées que d’autres plus contestables. La volonté de jouer sur un registre très tactique, un peu à l’instar de Death Note qui s’appuyait beaucoup sur les facultés du cahier, est appréciable et à ce titre, on retrouve un binôme de mangaka fidèle à lui-même dans sa manière de proposer moult rebondissements. Certains sont même choquants et imprévisibles tant ils sont impitoyables, quand d’autres s’avèrent un peu trop tirés par les cheveux pour qu’on soit totalement convaincus. Reste que cette confrontation contre Metropoliman est volontairement lente tant elle cherche à créer l’effroi autour d’un ennemi aussi impitoyable que rusé… mais il n’est pas encore dit que Mirai et Saki chercheront à s’opposer à lui de la manière forte.

Ohba et Obata nous entraînent donc dans un délire particulier, auquel on adhère ou non, et qui s’avère tout à fait divertissant malgré ses défauts. Le tout est alors porté par le coup de crayon toujours aussi dense du dessinateur qui a parcouru un certain chemin depuis Hikaru no Go. Au final, que l’on ait apprécié ou non le tome, on ne peut que se demander quelle voie la suite empruntera. Alors, peu importe que l’on ait aimé ce second opus, la curiosité de découvrir la suite est bien là, car Platinum End jouit d’un pitch et de concepts suffisamment marquants pour se montrer original.


Critique 1


Alors qu'il s'apprête à tirer une flèche rouge sur Saki, sa camarade de classe dont il est amoureux, Mirai se retrouve lui même victime d'une flèche rouge tirée par Saki elle-même! Elle fait elle aussi partie des candidats sélectionnés par les anges!
Notre jeune héros se retrouve totalement sous son contrôle, mais une alliance va naître entre les deux lycéens, d'autant que le mystérieux "Metropoliman" passe à nouveau à l'attaque et impose sa supériorité!

Le premier tome intriguait, mais laissait présager un fort potentiel, outre le fait bien entendu qu'on retrouve le célèbre tandem Ohba  / Obata ayant déjà fait ses preuves. Mais la fin du premier opus semblait orienter le titre vers une direction totalement inattendue, voir carrément surprenante, à savoir celle des sentais, ces fameux super héros aux costumes de couleurs œuvrant en groupe face à des monstres souvent ridicules... On pensait alors à un simple délire ne portant pas forcément à conséquence, mais tout le second tome va jouer là dessus...surprenant on vous dit!

Dans un premier temps Mirai se retrouve sous l'emprise de la jolie Saki pour laquelle il craque, ce qui ne change pas grand-chose pour lui. Suite à quelques manipulations de l'ange de Saki, nos deux jeunes tourtereaux vont décider de s'allier face aux autres candidats...
A ce stade tout se passe plutôt tranquillement sans trop de surprises, mais c'était sans compter le fameux "Metropoliman" qui fait une annonce et souhaite regrouper tous les candidats dans un stade devant des milliers de témoins (des millions vu que ce moment important sera diffusé à la télé).
Où veut-il en venir? Quels sont réellement ses objectifs? Souhaite-t-il vraiment faire une alliance comme il l'annonce ou est-ce un piège? Mirai et Saki décident d'aller jouer les spectateurs...

Et commence alors une seconde moitié de tome absolument remarquable!
Les auteurs insistent donc sur la carte "sentai", ce qui amuse tout en permettant aux candidats de rester masqués, mais au-delà de ça, une véritable partie d’échecs commencent entre "Metropoliman" et les candidats qui décident d'entrer en scène (eux aussi costumés)! Tous vont essayer de déjouer les plans de "l'adversaire", tous vont tenter d'avoir des coups d'avance, et nous assistons à jeu de dupes vraiment prenant et passionnant!

A ce niveau on retrouve donc ce qui a fait de Death Note un titre aussi marquant et intéressant. Mis à part l'aspect cliché des candidats au titre de Dieu (déjà vu dans d'autres titres), et le coté sentai qui n'est au final peut être qu'un délire qui s'étend, on retrouve la profondeur et la complexité qu'on appréciait tant dans leur précédent titre, celui qui leur a permis d'obtenir un tel statut, et maintenant on est vraiment happé et pressé de découvrir la suite!
D'autant que cela va assez vite! Le nombre de candidats a déjà bien diminué, nos héros vont entamer une alliance et "l'ennemi" semble lui se constituer une petite armée...de quoi stimuler encore plus notre intérêt et nous pousser à attendre la suite avec une envie encore plus grande!


Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

6.5 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

14.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs