Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 04 Septembre 2020
Minato et ses amis ont fait le choix de ne pas perdre la mémoire, et par conséquent d'affronter Nyx lors du 31 janvier, jour qui devrait être la fin du monde. En attendant le combat final, quelques heureux événements ont lieu. Tandis que Chidori revient miraculeusement à elle, Aigis se surprend à éprouver des émotions de plus en plus forte, et notamment des sentiments envers Minato.
Contrairement à ce que dit l'auteur au sein de cet opus, nous sommes à l'avant-avant dernier tome de l'adaptation manga du jeu Persona3 (et, dans une certaine mesure, de Persona3 Portable). Alors, l'intrigue a amorcé son arc final, un segment bien connu des joueurs puisque l'intensité dramatique y est grande, et qu'il est désormais question du sort de l'humanité tout entière. Une formule qui, d'ailleurs, s'appliquera aux autres épisodes principaux de la saga.
Pourtant, c'est dans une certaine douceur qu'ont lieu les préparations de la bataille finale. Puisant dans certains développements du jeu mais aussi dans la version PSP qu'est Persona3 Portable (qui permettait quelques micro changements du scénario et d'éviter certaines morts de personnages), Shuji Sogabe aborde toute cette séquence en ayant à l'esprit les messages forts du soft d'Atlus. Ceux qui découvrent Persona3 par le manga pourront se surprendre de personnages qui se questionnent sur leur humanité, leur identité, et même leur rapport à la Mort. Ce sont pourtant des idées phares du jeu original, aussi il est appréciable de les voir davantage abordées dans cette première partie de tome. Cela peut sembler tardif, mais voilà qui aide à développer quelques personnages, Aigis notamment. Bien entendu, pour découvrir toute la richesse de ces évolution, les jeux demeurent la meilleure optique possible.
Après un début touchant, le moment est venu pour le manga de présenter la longue bataille finale, celle du 31 janvier. Une amorce plutôt réussie, à l'instar du jeu, puisque Nyx se fait grande absente pour l'heure. Shuji Sogabe entretient donc habilement un certain suspense quasi mystique autour de l'antagoniste final de Persona3, entamant les festivités par des combats d'importances moindres mais qui permettent au scénario de boucler ses différentes pistes. Alors, l'ultime affrontement contre Strega permet quelques petites révélations supplémentaires, bien trouvées et appréciables, qui donnent un sens plus profond à tout l'intrigue développée depuis le début. Pour les néophytes, cela peut rester toujours un peu fragile étant donné la structure du manga, aussi une relecture complète de l'adaptation ne serait pas de trop pour saisir la densité de l'histoire. Évidemment, et quitte à nous répéter, parcourir le jeu demeure le meilleur choix possible.
L'arc final de Persona3 s'ouvre donc pas un volume qui fait doucement mais efficacement monter la tension. Passant de développements mélancoliques à une première phase de combats finaux spectaculaires (qui montrent bien toute l'expérience acquise par Shuji Sogabe durant la parution), ce neuvième tome demeure efficace, touchant puis intense. Une belle mise en bouche du segment final de l'histoire, aussi les deux derniers tomes devraient conclure l'aventure avec l'adrénaline qu'il se doit, ceux qui ont parcouru le jeu savent pourquoi.
Contrairement à ce que dit l'auteur au sein de cet opus, nous sommes à l'avant-avant dernier tome de l'adaptation manga du jeu Persona3 (et, dans une certaine mesure, de Persona3 Portable). Alors, l'intrigue a amorcé son arc final, un segment bien connu des joueurs puisque l'intensité dramatique y est grande, et qu'il est désormais question du sort de l'humanité tout entière. Une formule qui, d'ailleurs, s'appliquera aux autres épisodes principaux de la saga.
Pourtant, c'est dans une certaine douceur qu'ont lieu les préparations de la bataille finale. Puisant dans certains développements du jeu mais aussi dans la version PSP qu'est Persona3 Portable (qui permettait quelques micro changements du scénario et d'éviter certaines morts de personnages), Shuji Sogabe aborde toute cette séquence en ayant à l'esprit les messages forts du soft d'Atlus. Ceux qui découvrent Persona3 par le manga pourront se surprendre de personnages qui se questionnent sur leur humanité, leur identité, et même leur rapport à la Mort. Ce sont pourtant des idées phares du jeu original, aussi il est appréciable de les voir davantage abordées dans cette première partie de tome. Cela peut sembler tardif, mais voilà qui aide à développer quelques personnages, Aigis notamment. Bien entendu, pour découvrir toute la richesse de ces évolution, les jeux demeurent la meilleure optique possible.
Après un début touchant, le moment est venu pour le manga de présenter la longue bataille finale, celle du 31 janvier. Une amorce plutôt réussie, à l'instar du jeu, puisque Nyx se fait grande absente pour l'heure. Shuji Sogabe entretient donc habilement un certain suspense quasi mystique autour de l'antagoniste final de Persona3, entamant les festivités par des combats d'importances moindres mais qui permettent au scénario de boucler ses différentes pistes. Alors, l'ultime affrontement contre Strega permet quelques petites révélations supplémentaires, bien trouvées et appréciables, qui donnent un sens plus profond à tout l'intrigue développée depuis le début. Pour les néophytes, cela peut rester toujours un peu fragile étant donné la structure du manga, aussi une relecture complète de l'adaptation ne serait pas de trop pour saisir la densité de l'histoire. Évidemment, et quitte à nous répéter, parcourir le jeu demeure le meilleur choix possible.
L'arc final de Persona3 s'ouvre donc pas un volume qui fait doucement mais efficacement monter la tension. Passant de développements mélancoliques à une première phase de combats finaux spectaculaires (qui montrent bien toute l'expérience acquise par Shuji Sogabe durant la parution), ce neuvième tome demeure efficace, touchant puis intense. Une belle mise en bouche du segment final de l'histoire, aussi les deux derniers tomes devraient conclure l'aventure avec l'adrénaline qu'il se doit, ceux qui ont parcouru le jeu savent pourquoi.
03/12/2020 
