Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 10 Novembre 2010
Suite des aventures de Tetsunosuke au Shinsengumi dans ce second volet de la deuxième saison de Peace Maker. Sauf que, cette fois, notre petit héros sera très en retrait voir même complètement absent du volume, ce dernier se concentrant presque exclusivement sur Yamanami, personnage finalement assez intrigant et peu développé jusque là.
En soi, voila une idée qui n'est pas du tout mauvaise histoire de casser la monotonie qui se serait éventuellement installée. Cependant, l'émotion escomptée à travers les différents chapitres ne parviendra jamais à vraiment se mettre en place, s'imposer au lecteur qui reste relativement impassible face aux évènements pourtant tragiques qu'il a sous les yeux. C'est regrettable car c'est justement là que Nanae Chrono se débrouille habituellement plus que bien.
La principale raison de cet échec vient du fait que l'on ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe, les motivations de chacun et notamment de Yamanami. Certaines choses sont suggérés, d'autres ne sont pas très claires, le tout est assez nébuleux. Bref, ça vient un peu gâcher l'ensemble. Enfin, cela peut également dû à une traduction approximative. Difficile de savoir exactement de quoi il retourne. De plus, l'arrivée d'un nouveau personnage qui n'est certainement pas le plus réussi de l'auteur jusque là ne vient pas sauver les meubles, que du contraire.
Malgré tout, la lecture n'est pas non plus particulièrement désagréable et le tome contient quelques moments fort plaisants. C'est le cas principalement lorsque l'on retrouve Okita ou Suzu, décidément les protagonistes les plus agréables et les plus intéressants à suivre sans aucun doute. Qui plus est, le dessin reste lui aussi de bonne facture et tire la série vers le haut lorsque le reste ne suit plus.
Un deuxième tome un peu en deçà du précédent, qui donne sa chance à un personnage jusque là en retrait qui ne la saisit pas comme il l'aurait dû. Dommage. Il est maintenant temps de se recentrer sur Tetsu et de continuer son évolution qui progressait bien jusque là.