Peace Maker Vol.9 : Critiques

Les rebelles ont réussi à s'infiltrer dans le palais d'Elpton via des galeries souterraines, au nez et à la barbe (ou plutôt la moustache) de Hyman Elpton. Mais le général et nouveau leader de la nation n'en démord pas pour autant et décide de tourner ses armes contre sa propre citadelle. Devant sa détermination et sa puissance de frappe, Kyle n'a plus d'autre choix que de se soumettre au militaire. Mais alors que leurs sens de l'honneur les poussent à régler ça par un duel, la fortune sourit à nouveau à notre stratège...

Latent depuis les premiers volumes de la série, le conflit d'Aquatarkus trouve ici un dénouement plutôt précipité, pour ne pas dire hasardeux. Pour une fois, les choses se règlent davantage par la parole que par les armes, en particulier via Kyle qui ne veut plus voir couler le sang de ses compagnons d'armes. Mais son sens de la tactique n'est vraiment pas à l'honneur dans cette résolution précipitée. La guerre n'apparaît alors que comme une transition pour asseoir la position de certains protagonistes dans un confort nouveau, en particulier pour notre jeune héroïne.

Après des scènes de liesses digne d'un happy end festif, que reste-t-il à raconter ? Tandis que chacun vaque à ses nouvelles occupations, Conny Levin décide de retourner au champ de bataille d'Iconoclast, pour en redevenir la reine. Mais entre temps, un autre redoutable combattant s'y est installé... Il n'en faut pas plus pour que Ryouji Minagawa propose un nouveau twist scénaristique, posant les bases de la direction finale de la série. On s'étonnera toutefois que le recit repasse par les mêmes lieux, avec une mise en scène presque identique. Espérons que cette nouvelle époque, malgré ses protagonistes marqués par cinq ans d'ombre, ne soit pas qu'un prétexte à un immense bis repetita. Il ne faudrait pas que le fusil s'enraye !