Overlord Vol.17 : Critiques

Les aventuriers humains ayant eu l'audace de pénétrer dans le Tombeau de Nazarick afin de le piller n'ont pas fait long feu, mais Ainz est passablement irrité par cette intrusion, si bien qu'il exige réparation. Ainsi, à Baharuth, l'Empereur Jircniv Rune Farlord El-Nix ne tarde pas à recevoir une "visite de courtoisie de la part d'Aura et Mare à dos de dragon, ceux-ci l'avertissant que s'il ne vient pas présenter ses excuses Ainz détruira le pays...

Conséquence directe de l'intrusion des aventuriers dans le tome précédent, ce volume se consacre donc en bonne partie à une visite de l'Empereur et de l'élite de son entourage (son mentor Fluder, les quatre Chevaliers Impériaux...) sur le domaine d'Ainz, pour des excuses et négociations qui, assez vite, vont se transformer en rapport de force à sens unique: c'est bien simple, une nouvelle fois Ainz et ses sbires imposent naturellement leur aura de supériorité, tout en exposant mine de rien leurs incroyables capacités telles que leur influence sur la météo ou leur contrôle des death knights. Un aspect d'autant plus efficace que nous somme placés, pendant la majeure partie de ce passage, depuis le point de vue et les pensées d'un Jircniv qui constate bien la toute-puissance d'Ainz sans pouvoir totalement la jauger, et qui doit composer avec ça pour essayer de s'en sortir, de limiter la possible casse et de sauver son empire.

L'alliance fragile qui en découle est, alors, assez intéressante, non seulement pour la proposition faite par l'Empereur à Ainz, mais aussi pour ce qui pourrait en découler vis-à-vis des autres pays aux alentours, ainsi que pour les doutes persistants (tandis que Jircniv suspecte la présence d'un traître dans ses rangs et a peur que les nobles le haïssant en profitent, Ainz se demande s'il doit soit conquérir l'Empire soit ne pas le dominer dans l'immédiat), et enfin pour les premières réactions des autres nations à commencer par le royaume de Re-Estize, où l'on retrouve notamment Stronoff, Climb et Brain qui se préparent pour la suite tandis que l'opposition entre la faction royaliste et la faction des nobles fait encore parler d'elle.

A l'arrivée, on a un tome intéressant dans ce qu'il développe comme possibilités pour la suite, pour un résultat suffisamment clair. Certes, ça reste assez plan-plan et plutôt limité visuellement, comme souvent dans la série, mais s'il y a une chose que l'on ne peut pas reprocher au mangaka Hugin Miyama, c'est bien de prendre suffisamment son temps pour aborder les différents enjeux diplomatiques, ce qui est largement suffisant pour maintenir notre intérêt.