Otomen Vol.15 : Critiques

Alors qu’Asuka s’était déguisé dans le rôle de l’auteure de « Love Tic » pour venir en aide à son ami d’enfance amoureux de ce personnage fictif, voilà que la mère de notre héros le surprend dans cette tenue et ce, sans que son fils ne s’en aperçoive… De son côté, Tonomine se remémore les souvenirs de son enfance qui l’ont poussé à aimer le maquillage, une passion qui est, hélas, au bord de la fin.

Voici que transparaît de manière plus étouffée une période plus nébuleuse en ce qui concerne certains de nos otomens. Plus que nébuleux, une crise latente est sur le point de toquer à leurs portes. Une crise qui déterminera sans aucun doute leurs avenirs en tant qu’otomen.

« Je dois étouffer ma passion et l’enfouir au plus profond de mon cœur ».

Alors que notre héros, encore insouciant du danger, continue à vivre sa vie paisiblement de sa condition d’otomen, il ne se rend pas compte des choses qui se trament derrière les rideaux. A l’inverse, Tonomine est d’ores et déjà en plein marasme et les événements à venir conditionneront à jamais son futur. Ainsi, Aya Kanno nous propose une belle mise en avant du personnage passionné de maquillage qui, jusqu’ici, avait été oublié dernièrement.

Après ce retour aux sources de l’auteure, on se sent dès lors plus réconforté par rapport au devenir de la série. La mangaka n’a donc pas tout perdu de sa superbe. Toutefois ne nous réjouissons pas trop vite, celle-ci a encore tendance de retourner dans sa bulle trop fertile et incohérente par l’entremise du second épisode. Cependant ne boudons pas notre plaisir, la première péripétie à elle seule nous permet d’avoir en globalité un bon volume (même si loin d’être excellent) et sème déjà les graines d’une belle intrigue à venir dès les prochains et derniers opus.