Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 02 Avril 2020
Tous les quatre employés dans la même société, nos héros formant deux couples d'otakus continuent, encore et toujours, de vivre leur quotidien à leur manière, celui-ci étant bien souvent dominé par leur passion. Certes, il y a bien quelques moments plus "normaux", comme quand, dès le début du volume, il est question du premier amour de chacun, instant qui permet même, via le naïf Naoya, d'entrevoir quelque chose de vraiment chouette sur le premier amour du si neutre Hirotaka ! Mais évidemment, la plupart du temps, c'est à travers leurs pratiques d'otaku que ces quatre jeunes gens s'expriment le mieux. Que ce soit via Hanako qui veut pousser Kabakura à lire enfin un BL ou contraindre Momose à tenir sa promesse de cosplay pour le prochain Comiket, Momose qui prépare son prochain manga amateur pour ce même Comiket ou qui se confronte à un Hirotaka ayant une manière bien à lui de profiter de ses vacances (indice: ça implique des jeux vidéo à l'extrême, sans blague), ou tout ce petit monde qui continue de jouer en ligne en incluant désormais la timide Sakuragi, ça ne manque toujours pas de bonnes petites idées dans les situations, et une nouvelle fois les références affluent en assez bon nombre.
Et puisque l'on parle de Sakuragi, comme espéré, la demoiselle vient petit à petit apporter de nouvelles choses dans la série, à travers la relation amicale qu'elle noue avec Naoya, quand bien même ce dernier la prend pour un mec ! On découvre une étudiante qui, derrière son look de garçon manqué et son côté très solitaire, n'a aucun mauvais fond et s'interroge quelque peu sur elle-même, en dévoilant une personnalité loin de toute confiance en elle. On s'attache facilement à elle, et on se demande bien comment évoluera son amitié naissante avec le naïf Naoya, encore plus au vu d'un petit rebondissement vers la fin du tome !
Enfin, après le premier rendez-vous amoureux de Hirotaka et Momose dans le volume précédent, ce quatrième tome propose, à son tour, un petit fil conducteur autour de plusieurs chapitres (3, pour être précis) disséminés, et l'ensemble ne manque pas d'intérêt puisqu'il nous révèle, vite et bien, la relation qu'avaient Hanako et Kabakura à l'époque du lycée ! On leur découvre une adolescence sportive où, tout en se crêpant déjà le chignon comme il se doit, ils laissaient déjà entrevoir aussi d'autres choses, en apprenant à se connaître à leur manière, jusqu'à même nous offrir quelques instants touchants. On dit souvent que "qui aime bien châtie bien", et c'est on ne peut plus vrai pour eux deux.
La lecture d'Otaku Otaku reste donc un plaisir après 4 volumes. Pas en panne d'idées dans l'exploitation de son sujet, et apportant encore de nouveaux petits approfondissements et nouvelles choses, Fujita nous enthousiasme facilement.
Et puisque l'on parle de Sakuragi, comme espéré, la demoiselle vient petit à petit apporter de nouvelles choses dans la série, à travers la relation amicale qu'elle noue avec Naoya, quand bien même ce dernier la prend pour un mec ! On découvre une étudiante qui, derrière son look de garçon manqué et son côté très solitaire, n'a aucun mauvais fond et s'interroge quelque peu sur elle-même, en dévoilant une personnalité loin de toute confiance en elle. On s'attache facilement à elle, et on se demande bien comment évoluera son amitié naissante avec le naïf Naoya, encore plus au vu d'un petit rebondissement vers la fin du tome !
Enfin, après le premier rendez-vous amoureux de Hirotaka et Momose dans le volume précédent, ce quatrième tome propose, à son tour, un petit fil conducteur autour de plusieurs chapitres (3, pour être précis) disséminés, et l'ensemble ne manque pas d'intérêt puisqu'il nous révèle, vite et bien, la relation qu'avaient Hanako et Kabakura à l'époque du lycée ! On leur découvre une adolescence sportive où, tout en se crêpant déjà le chignon comme il se doit, ils laissaient déjà entrevoir aussi d'autres choses, en apprenant à se connaître à leur manière, jusqu'à même nous offrir quelques instants touchants. On dit souvent que "qui aime bien châtie bien", et c'est on ne peut plus vrai pour eux deux.
La lecture d'Otaku Otaku reste donc un plaisir après 4 volumes. Pas en panne d'idées dans l'exploitation de son sujet, et apportant encore de nouveaux petits approfondissements et nouvelles choses, Fujita nous enthousiasme facilement.