Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 13 Mars 2020
Chronique 2
Le plan des monstres semble se dérouler comme ils le souhaitent, d'autant que Scrutt s'amuse à manipuler Garoh qui ne sait plus trop où il en est bien que repoussant sans cesse ses limites!
Les héros de leurs cotés organisent l'attaque du QG des monstres mais de nombreux héros de rang S manquent à l'appel! Seront ils assez nombreux pour tenir tête à la horde de monstres? Surtout s'ils se privent des plus puissants d'entre eux tels que Genos et Bang...
Nous avons une nouvelle fois un tome où en apparence il se passe pas mal de choses mais avec lequel au final on a le sentiment une fois celui ci terminé que l'intrigue n'a pas avancé ou alors très peu!
Ainsi même si on continue à prendre du plaisir à la lecture de ce titre, on reste malgré tout avec une certaine frustration qui gâche un peu ce même plaisir!
Et une nouvelle fois les choses vont avancer sans Saitama plus préoccupé à manger sa fondue et sortir ses poubelles que de s'occuper des monstres...on a donc encore un personnage principal inexistant qui n'assure même plus son rôle comique. Il nous fait bien sourire deux ou trois fois mais ça s’arrête là...rien de bien glorieux.
Il en est de même pour ses alliés, de Bang à Genos en passant par Fubuki, malgré leur présence dans ce tome ils ne servent à rien et ne se bougent pas...aucun intérêt de ce coté!
Il y a bien l'alliance des héros qui tente de s'organiser et rassemble quelques uns des plus redoutables de ses membres mais ce sera tout, mis à part suivre quelques discussions et une ébauche de plan (c'est déjà ça), ça n'avancera pas plus de ce coté non plus...
Donc jusque là pas grand chose à se mettre sous la dent!
Heureusement Garoh est là et il vole clairement la vedette! Ce dernier malgré sa volonté évidente de rejoindre le coté obscure ne peut s’empêcher de venir au secours du jeune garçon qui lui a accordé toute sa confiance! Il va ainsi s'opposer à plusieurs monstres y compris celui qui lui avait posé tant de problèmes il y a peu, démontrant qu'il ne cesse de progresser à chacun de ses affrontements!
Tout ceci nous conduira à une confrontation contre un chien démon gigantesque, puis un face à face avec le stratège des monstres avant de s'opposer directement au roi des montres, le terrible Orochi!
Garoh est donc de tous les plans sur les deux bons tiers du tome même s'il n'est pas à la fête! Il démontre certes sa puissance et surtout sa résistance mais il prend véritablement cher!
Au final un tome plutôt plaisant, rehaussé par la volonté de Garoh et la mise en scène de Murata toujours aussi exceptionnelle...mais une nouvelle fois on ne peut s’empêcher de trouver ça long, d'avoir le sentiment que tout ce que nous propose les auteurs n'est rien d'autre que du remplissage pour repousser au maximum le moment qu'on attend depuis maintenant bien longtemps.
Chronique 1
Le moins que l'on puisse dire est que, régulièrement, Yûsuke Murata s'amuse toujours autant avec les divers "trucages" qu'il peut nous proposer avec les jaquettes et couvertures de One-Punch Man, il ne nous dirait sans doute pas le contraire au vu de la charmante Fubuki qu'il nous réserve cette fois-ci. Mais le plus important se trouve dans le bouquin lui-même, et on retrouve donc Saitama dans une situation on ne peut plus tendue ! Car à l'heure où l'Association des monstres a chopé un deuxième otage en la personne du jeune Falot, le "chauve capé" doit se confronter à... une grosse incruste chez lui, pour une fondue pas piquées de hannetons. De King à Fubuki en passant par Genos, Bang et même Kidob, tous sont là pour une grande confrontation culinaire, au grand désespoir du grand d'oeuf qui voudrait juste que tout le monde dégage.
Une nouvelle fois, ce qui se passe du côté de Saitama entretient un certain humour décalé gentiment efficace, tant cette situation apparaît un peu absurde pendant que des enjeux graves se jouent du côté de l'association des monstres. Et une nouvelle fois, l'intrigue globale semble d'abord progresser à un rythme d'escargot, au gré des divers préparatifs de certains héros de classe S (entre autres) en vue de leur contre-attaque afin de libérer le fils de Rupin. Et entre les quelques demandes spécifiques et parfois exigeantes du Petit Empereur ou les arrivées des divers héros voués à participer à la mission de sauvetage, les choses semblent stagner... C'est en tout cas ce qu'on aurait pu affirmer, si un autre personnage toujours plus charismatique ne dynamitait pas déjà tout ça dans son coin, en solo.
Et ce personnage, c'est Garoh, bien sûr. Voici déjà un petit moment que celui qui était initialement le "chasseur de héros" antagoniste prend une autre ampleur, en se nuançant quelque peu, en laissant entrevoir certaines de ses facettes, le tout en ne s'écartant pourtant jamais de ce qu'il est à la base, à savoir un bourrin qui aime bien se la jouer solo. Et une nouvelle fois, il le prouve à merveille ici: pendant que Saitama glandouille dans son coin et que les héros se préparent dans une situation pourtant assez urgente, Garoh, lui, fonce dans le tas sans chichis en traçant sa propre route face à ses monstres qui ont tenté de l'enrôler... Est-ce pour sauver Falot, ce gosse qui s'est pris d'affection pour lui ? Le "méchant" affirme le contraire et dit vouloir simplement se venger, mais d'un autre côté il semble incapable de renoncer réellement et totalement à son humanité, et il reste alors plutôt complexe d'entrevoir exactement son vrai fond. L'ambiguïté de Garoh reste une des réussites actuelles de l'oeuvre, tout comme sa manière de se déchaîner dans certains planches bien furieuses, ou d'essayer de rester sur ses gardes en croisant certains monstres beaucoup plus amples (chose que les designs rendent très bien).
Ce volume s'avère prenant en laissant espérer de bonnes choses. Et, ne nous mentons pas, on le doit beaucoup à Garoh, qui vole toujours plus la vedette à tous les autres personnages pour le moment. Entre la situation dans laquelle se retrouve le "chasseur de héros" à la toute fin et la possible entrée en action (enfin ?!) de Saitama dans tout ça, la suite va, cette fois-ci, bel et bien se faire attendre !
Le plan des monstres semble se dérouler comme ils le souhaitent, d'autant que Scrutt s'amuse à manipuler Garoh qui ne sait plus trop où il en est bien que repoussant sans cesse ses limites!
Les héros de leurs cotés organisent l'attaque du QG des monstres mais de nombreux héros de rang S manquent à l'appel! Seront ils assez nombreux pour tenir tête à la horde de monstres? Surtout s'ils se privent des plus puissants d'entre eux tels que Genos et Bang...
Nous avons une nouvelle fois un tome où en apparence il se passe pas mal de choses mais avec lequel au final on a le sentiment une fois celui ci terminé que l'intrigue n'a pas avancé ou alors très peu!
Ainsi même si on continue à prendre du plaisir à la lecture de ce titre, on reste malgré tout avec une certaine frustration qui gâche un peu ce même plaisir!
Et une nouvelle fois les choses vont avancer sans Saitama plus préoccupé à manger sa fondue et sortir ses poubelles que de s'occuper des monstres...on a donc encore un personnage principal inexistant qui n'assure même plus son rôle comique. Il nous fait bien sourire deux ou trois fois mais ça s’arrête là...rien de bien glorieux.
Il en est de même pour ses alliés, de Bang à Genos en passant par Fubuki, malgré leur présence dans ce tome ils ne servent à rien et ne se bougent pas...aucun intérêt de ce coté!
Il y a bien l'alliance des héros qui tente de s'organiser et rassemble quelques uns des plus redoutables de ses membres mais ce sera tout, mis à part suivre quelques discussions et une ébauche de plan (c'est déjà ça), ça n'avancera pas plus de ce coté non plus...
Donc jusque là pas grand chose à se mettre sous la dent!
Heureusement Garoh est là et il vole clairement la vedette! Ce dernier malgré sa volonté évidente de rejoindre le coté obscure ne peut s’empêcher de venir au secours du jeune garçon qui lui a accordé toute sa confiance! Il va ainsi s'opposer à plusieurs monstres y compris celui qui lui avait posé tant de problèmes il y a peu, démontrant qu'il ne cesse de progresser à chacun de ses affrontements!
Tout ceci nous conduira à une confrontation contre un chien démon gigantesque, puis un face à face avec le stratège des monstres avant de s'opposer directement au roi des montres, le terrible Orochi!
Garoh est donc de tous les plans sur les deux bons tiers du tome même s'il n'est pas à la fête! Il démontre certes sa puissance et surtout sa résistance mais il prend véritablement cher!
Au final un tome plutôt plaisant, rehaussé par la volonté de Garoh et la mise en scène de Murata toujours aussi exceptionnelle...mais une nouvelle fois on ne peut s’empêcher de trouver ça long, d'avoir le sentiment que tout ce que nous propose les auteurs n'est rien d'autre que du remplissage pour repousser au maximum le moment qu'on attend depuis maintenant bien longtemps.
Chronique 1
Le moins que l'on puisse dire est que, régulièrement, Yûsuke Murata s'amuse toujours autant avec les divers "trucages" qu'il peut nous proposer avec les jaquettes et couvertures de One-Punch Man, il ne nous dirait sans doute pas le contraire au vu de la charmante Fubuki qu'il nous réserve cette fois-ci. Mais le plus important se trouve dans le bouquin lui-même, et on retrouve donc Saitama dans une situation on ne peut plus tendue ! Car à l'heure où l'Association des monstres a chopé un deuxième otage en la personne du jeune Falot, le "chauve capé" doit se confronter à... une grosse incruste chez lui, pour une fondue pas piquées de hannetons. De King à Fubuki en passant par Genos, Bang et même Kidob, tous sont là pour une grande confrontation culinaire, au grand désespoir du grand d'oeuf qui voudrait juste que tout le monde dégage.
Une nouvelle fois, ce qui se passe du côté de Saitama entretient un certain humour décalé gentiment efficace, tant cette situation apparaît un peu absurde pendant que des enjeux graves se jouent du côté de l'association des monstres. Et une nouvelle fois, l'intrigue globale semble d'abord progresser à un rythme d'escargot, au gré des divers préparatifs de certains héros de classe S (entre autres) en vue de leur contre-attaque afin de libérer le fils de Rupin. Et entre les quelques demandes spécifiques et parfois exigeantes du Petit Empereur ou les arrivées des divers héros voués à participer à la mission de sauvetage, les choses semblent stagner... C'est en tout cas ce qu'on aurait pu affirmer, si un autre personnage toujours plus charismatique ne dynamitait pas déjà tout ça dans son coin, en solo.
Et ce personnage, c'est Garoh, bien sûr. Voici déjà un petit moment que celui qui était initialement le "chasseur de héros" antagoniste prend une autre ampleur, en se nuançant quelque peu, en laissant entrevoir certaines de ses facettes, le tout en ne s'écartant pourtant jamais de ce qu'il est à la base, à savoir un bourrin qui aime bien se la jouer solo. Et une nouvelle fois, il le prouve à merveille ici: pendant que Saitama glandouille dans son coin et que les héros se préparent dans une situation pourtant assez urgente, Garoh, lui, fonce dans le tas sans chichis en traçant sa propre route face à ses monstres qui ont tenté de l'enrôler... Est-ce pour sauver Falot, ce gosse qui s'est pris d'affection pour lui ? Le "méchant" affirme le contraire et dit vouloir simplement se venger, mais d'un autre côté il semble incapable de renoncer réellement et totalement à son humanité, et il reste alors plutôt complexe d'entrevoir exactement son vrai fond. L'ambiguïté de Garoh reste une des réussites actuelles de l'oeuvre, tout comme sa manière de se déchaîner dans certains planches bien furieuses, ou d'essayer de rester sur ses gardes en croisant certains monstres beaucoup plus amples (chose que les designs rendent très bien).
Ce volume s'avère prenant en laissant espérer de bonnes choses. Et, ne nous mentons pas, on le doit beaucoup à Garoh, qui vole toujours plus la vedette à tous les autres personnages pour le moment. Entre la situation dans laquelle se retrouve le "chasseur de héros" à la toute fin et la possible entrée en action (enfin ?!) de Saitama dans tout ça, la suite va, cette fois-ci, bel et bien se faire attendre !
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