Nozokiana Vol.7 - Actualité manga

Nozokiana Vol.7 : Critiques

Nozokiana

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 10 Janvier 2014

Doucement, Tatsu se rapproche de Madoka Watari, jeune étudiante douce et réservée, tellement maladroite avec les hommes qu'elle est encore vierge à 22 ans. Après un début de tome où Emiru les pousse un peu plus dans les bras l'un de l'autre pour satisfaire ses jeux pervers, Tatsu emmène Madoka chez lui un samedi... Mais il est désormais décidé à ne plus s'occuper du jeu coquin imposé par sa voisine ! Alors que l'orage gronde dehors, les deux amants s'entrelacent sans la moindre gêne. Mais là où Tatsu pense avoir obtenu une victoire sur Emiru, il va être bien surpris en retrouvant ensuite sa voisine. Celle-ci a brièvement perdu son habituelle mine neutre et manipulatrice, au profit d'un visage qui ne trompe pas quant à ses ses sentiments...

Après un début de nouvel arc un peu plan-plan, les choses redécollent un peu plus dans ce septième volume, qui concrétise la naissance d'une nouvelle relation pour Tatsu, avec Madoka, une jeune femme que l'on apprend à découvrir avec un certain plaisir, car elle se révèle assez différente d'une fille comme Yuri : plus introvertie, maladroite, inexpérimentée en matière de sexe... Elle apparaît foncièrement gentille et idéale, d'autant que malgré son inexpérience, elle cache plus d'un talent pour tenter de satisfaire sexuellement Tatsu !

Mais le principal intérêt est encore ailleurs : si Madoka est un nouveau personnage plutôt attachant et est bien mise en place, on retient surtout le changement de comportement d'Emiru, le changement de Tatsu vis-à-vis du jeu d'espionnage se répercutant sur elle de façon étonnante... Pour la première fois, vous verrez une Emiru un peu plus émotive, plus faible, plus sentimentale, semblant enfin être entièrement sincère dans ce qu'elle ressent. Et cela va évidemment se répercuter sur Tatsu, qui, comme toujours, va devoir s'interroger en profondeur sur le comportement de sa voisine... au risque de craquer.

Suivant globalement le schéma qui s'était installé lors des débuts de la relation Tatsu/Yuri, ce tome, pendant une bonne partie, ne change pas la recette mais introduit bien Madoka, avant de surprendre enfin un peu avec les changements visibles chez une Emiru plus délicieuse que jamais, plus faible mais encore difficile à cerner totalement. Des changements qui devraient trouver rapidement des rebondissements plus concrets, au vu de la dernière page.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs