Nodame Cantabile Vol.8 - Actualité manga
Nodame Cantabile Vol.8 - Manga

Nodame Cantabile Vol.8 : Critiques

Nodame Cantabile

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 22 Mars 2010

Après des mois de répétitions, l'orchestre Rising Star, mené par Chiaki, donne enfin sa première représentation publique. Avec ses multiples talents qui le compose, la bande ne pouvait obtenir qu'un franc succès... et c'est bien le cas, et même au-delà de leurs espérances. Aux reconnaissances des critiques, s'ajoutent l'enthousiasmes des musiciens confirmés, comme le Berlin Quartet présent à cette occasion. Très vite, de nouveaux artistes en herbe cherchent à rejoindre cette troupe montante. Les différents personnages ont tous pris une certaine amplitude, Chiaki en tête, et on sent bien que notre héros ne peut plus limiter son talent au public japonais. C'est alors que sa bonne fée, Nodame, décide de prendre les choses en main, et réussit miraculeusement à le guérir de ses peurs !


Tout va bien dans le meilleur des mondes, et tout semble parfait. Parfait ? Peut-être, cette perfection apparait soudainement comme un handicap pour ce volume. Tout se passe trop facilement, tout est un peu trop lisse pour que le récit parvienne à nous toucher. Il n'y a presque aucune fausse note, que ce soit dans le concert que comme dans le tome tout entier, et la plupart des personnages deviennent le reflet superficiel d'eux-mêmes, on ne voit plus les étudiants maladroits derrière les artistes parfait. De même, l'évènement central du tome, où Chiaki vainc sa peur de l'avion, tombe complètement à plat dans sa narration, alors qu'il s'agit là d'une des intrigues majeures de la série ! Mais il suffit d'un coup d'hypnose pour régler le problème et l'éluder en un chapitre.


L'essorage de la série passe aussi par son personnage éponyme, Nodame, dont on suit plus longuement les progrès dans ce tome. La demoiselle têtue, flemmarde et négligée devient soudainement totalement studieuse, au point d'aller s'installer chez son professeur en vue de préparer un concours ! Dès lors, les pointes d'humour ne touchent plus, et tout semble superficiel. Là encore, si l'évolution du personnage était inévitable et logique sur le long terme, on est fortement déçu dans la forme, coupant toute progression et tout intérêt.


La série reste pourtant relativement prenante, avec des nouvelles têtes prometteuses, et des destins qui continuent de se croiser doucement. Les lectrices devraient également surveiller de près Noriyuki, un bel éphèbe violoniste qui refait planer le parfum de boy's love sur la série (Masumi a du souci à se faire !). Néanmoins, ce tome loupe le coche en tombant dans le piège de sa propre caricature, en regardant ses personnages de loin et en traitant maladroitement des intrigues pourtant importantes dans la série. Couac ?


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs