Nodame Cantabile Vol.17 : Critiques

Les nombreuses répétitions ont payé : la nouvelle représentation de l'orchestre Roux Marlet est un triomphe ! De quoi encourager les musiciens de l'orchestre à persévérer dans cette voie. Cette motivation s'étend même à nos étudiants en musique venus assister au concert. En particulier, Nodame veut à son tour se lancer dans un concours... mais son professeur M. Auclair n'est pas du même avis...

Tomoko Ninomiya nous propose ici un volume charnière, où les protagonistes sont confrontés à leurs démons. Ainsi notre chère Nodame nous paraîtra un peu plus adulte que d'habitude (mais pas très longtemps, rassurez-vous!) en souhaitant à son tour briller dans le regard de son être aimé. Chiaki, justement, semble au sommet de son art, jusqu'au moment où la pression parentale refait surface...

Père et fils n'auront de cesse de s'observer de loin dans ce tome, sans oser s'avouer le respect qu'ils se portent mutuellement. Aussi Chiaki ne nous a jamais paru aussi fragile, le jeune chef d'orchestre multipliant les couacs dans ce volume. Il sera peut-être bon pour lui de prendre un peu de recul face à tout ça... Les deux histoires de Chiaki et Nodame continuent de se croiser, la seconde essayant de venir en aide au premier, en essayant de lui ouvrir les yeux sur ses propres problèmes. La prise de conscience aura-t-elle lieu ?

Ce 17ème volume est donc très introspectif, et nous présente de nouvelles facettes de nos protagonistes. S'ils donnent l'impression de faire du surplace, nos héros sont en réalité en plein combat intérieur...