Nisekoi - Amours, mensonges et yakuzas! Vol.17 : Critiques Mademoiselle

Après un turbulent week-end avec Onodera, Raku doit se confronter à un nouveau souci. Yui, qui excelle dans sa tâche de professeur, fait un malaise sous les yeux du jeune homme. Pour Raku, c’est le moment de comprendre ce qu’a traversé son amie d’enfance, et l’état d’esprit qui l’habite à l’heure actuelle…

Yui trône fièrement sur la couverture de ce dix-septième tome, et c’est normal puisqu’un arc de trois chapitres lui est consacré. De la même manière que Naoshi Komi a développé certains personnages, il s’attaque ici à l’une des dernières demoiselles arrivées dans la série. Et en peu de temps, Yui devient un personnage particulièrement attachant qui se démarque des autres personnages par son vécu plus riche qu’on apprend dans ces pages. Bien qu’elle voit en Raku un intérêt amoureux, l’auteur prend clairement le parti de traiter leur relation d’un point de vue de frère et sœur, ce qui apporte alors une ambiance particulièrement touchante. Encore une fois, quand l’auteur s’en donne la peine, ses histoires sont captivantes et très fortes émotionnellement.

Car à côté figurent quelques chapitres indépendants, divertissants certes, mais qui n’apportent que peu de choses à l’œuvre. Le plus important d’entre eux est la fin du périple de Raku et Onodera, ce qui s’achève sur quelques quiproquos classiques, mais qui poussent doucement, mais sûrement les deux personnages vers la déclaration. Reste à savoir si celle-ci aura vraiment lieu, et quand.

La dernière partie du tome ouvre l’arc du voyage scolaire que le mangaka décrit dans sa préface comme important du point de vue des sentiments des personnages. Pour l’heure, on est surtout ravis de voir que l’histoire ne délaisse pas totalement la relation entre Raku et Chitoge qui a fait beaucoup de surplace ces derniers temps, tout en sachant que les chapitres présents ne font pour le moment pas avancer grand-chose. On en attend alors beaucoup de cette partie qui pourrait se révéler passionnante si l’auteur tient ses engagements et fait vraiment bouger les choses entre les personnages.

Il demeure alors un volume réussi sur quelques points, notamment en ce qui concerne le personnage de Yui qui s’est montré très touchant ainsi que quelques interactions entre Raku et Chitoge vers la fin de tome. Le reste est assez classique, mais on ne désespère pas d’une plus vive avancée prochainement.