New Love, New Life Vol.2 : Critiques

Gozen 3-ji no Muhôchitai

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 30 Mai 2022

Depuis qu'elle a commencé à travailler au sein de l'agence P-Design où elle est encore une maladroite débutante, Momoko tâche de donner le meilleur d'elle-même professionnellement, mais a toutes les peines du monde à concilier le travail avec sa vie amoureuse, si bien qu'elle a fini par se séparer de son petit ami Tamotsu qui, depuis peu, fréquentait une camarade de promo à la fac. La jeune femme aurait pu se laisser dépérir, mais elle a pour elle son énergie... Et, surtout, elle a petit à petit pu trouver un certain réconfort en Sagawa, un homme travaillant dans une boîte au même étage que P-Design. Momoko et Sagawa ont pris l'habitude de partager des déjeuners ensemble, de discuter, de se détendre sur le toit de l'immeuble... Notre héroïne se sent tout simplement bien aux côtés de cet homme qui a un don pour lui faire lâcher prise, si bien qu'elle en est tombée amoureuse. Mais à présent, une interrogation lui taraude l'esprit ? Sagaya ressent-il la même chose qu'elle ?


Dès le début de ce deuxième volume, Yoko Nemu met alors en avant les tergiversations sentimentales de son héroïne, qui se pose pas mal de questions naturelles sur la voie à suivre. Portée par sa collègue Mano qui lui prête une oreille attentive, la jeune femme se demande comment rester féminine dans le cadre éreintant du travail pour séduire son bien-aimé, veut ouvrir des possibilités à Sagawa pour lui faire comprendre qu'il l'intéresse, se demande ensuite pourquoi il ne lui fait lui-même des avances, a alors le sentiment de s'emballer toute seule... Vite et assez bien, sans forcément être très originale mais en s'appliquant à la tâche, la mangaka dépeint efficacement toutes les petites incertitudes amoureuses de son héroïne, jusqu'à ce qu'enfin quelque chose semble enfin évoluer... mais pour quelle conséquence ?


En effet, assez vite dans cet opus qui décidément ne traîne pas, un élément perturbateur vient s'immiscer dans la possible relation amoureuse de Momoko, un élément susurré par une collègue de Sagawa faisant office d'amoureuse transie et jalouse pour l'instant très clichée. Ce rebondissement, l'autrice va jouer dessus assez longuement, en entretenant d'abord un vague suspense avant que les collègues de notre héroïne ne l'apprennent avant elle. Et même si la manière dont Yoko Nemu joue sur ce petit (faux) suspense pourrait apparaître un petit peu longuette, le tout a pourtant un intérêt certain dans l'intrigue dès lors que l'on se place du point de vue des collègues de Mokoko: ont-ils à s'en mêler ? Là où Taki aimerait le dire, Wajima lui fait comprendre que ça ne serait pas une bonne idée car ça pourrait entacher l'efficacité professionnelle de notre héroïne. Et c'est alors sous un angle supplémentaire que la mangaka aborde un peu la complexité de concilier vie professionnelle, vie personnelle/amoureuse et rapports entre collègues.


On sera donc facilement curieux de découvrir la suite et déjà fin de cette tranche de vie adulte dans le troisième volume, car sur la base d'une intrigue tout compte fait très simple, Yoko Nemu a toujours pour elle un ton un peu pop résolument emballant ainsi que quelques développements convaincants.



Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs